mercredi 24 décembre 2014

Critique cinéma : Paddington et Le Hobbit, la bataille des cinq armées

La semaine dernière, je suis encore allée voir deux films très différents, mais les deux à grand spectacle, au cinéma : Paddington et Le Hobbit, la Bataille des Cinq Armées.
Mes avis seront assez courts cette fois-ci, je m'en excuse par avance ! m(_)m

Commençons par l'ours péruvien !



Paddington, c'est trop mignon tout plein ! Hormis le fait qu'on veut lui faire des calins parce que ce petit ours est vraiment adorable (et qu'on a une irrésistible envie de manger de la marmelade, aussi), on a là un film, certes pour enfants, mais avec un humour bien anglais qui me plaît bien. C'est drôle, ça ne se prend pas la tête, c'est anglais, et les whovians ont même un petit bonus avec la présence de Peter Capaldi :Þ que demander de plus ? (et ceux qui ne sont pas d'accord, je le ferai le regard sévère, attention !)

Bref, tout le monde a compris, j'ai beaucoup aimé Paddington !
Mais qu'en est-il du troisième volet du Hobbit ?





Ah le Hobbit... Le Hobbit... je n'ai qu'un mot qui me vient... non en fait, deux : déception, longueur ! (le premier découlant du second, en fait).
Comme quoi, en faire trop ça n'a pas toujours du bon ! Le film est, en soi, fidèle à ce que l'on pouvait s'attendre en réalité, mais je n'ai pas réussi à me mettre dans le film. 
Ce doit être dû au départ prématuré de Smaug (snif). Eh oui, après tout, je savais bien qu'il allait passer à la casserole (bon hein, ce n'est pas vraiment un spoil, le livre existe depuis longtemps >_<), mais genre, tout de suite dès le début ? Pff, déception ! Mon petit Smaugounet qui est le plus beau avec sa voix de Benedict :-( (enfin je l'ai vu en VF mais quand même...!).  
Bien sûr, d'autres éléments ont joué.
Le plus important est évidemment la durée des batailles. Ça traîne, c'est long, et on a droit à des scènes qui sont tellement énormes que je me suis surprise à pouffer sur le ridicule de la chose (je pense notamment à une certaine scène avec Legolas. Je veux bien admettre que les elfes sont plus agiles et rapides et tout ce qu'on veut mais quand même, il ne faut pas abuser...)
L'autre élément énervant c'est... Thorin, que j'avais juste envie de baffer tout au long du film. Quel personnage énervant...
Après, le film reste un bon spectacle, mais je reste très mitigée, après tout j'ai regardé 2/3 fois ma montre, et ce n'est jamais bon !
Voilà... je crois bien que ce sera mes dernière séances ciné pour 2014..
Si je ne poste rien d'ici là, bonne fête à vous, lecteurs qui passez par là !

mardi 16 décembre 2014

Critique cinéma : Night Call et Hunger Games - La révolte (partie 1)

J'ai pris un peu de retard dans mes critiques ciné !! We week-end, je suis allée voir deux films, très différents dans leur genre !
Le premier, c'est Night Call, de Dan Gilroy et avec Jake Gyllenhaal. 




Je commencerais par un petit commentaire rageux, mais cette tendance qui consiste à remplacer le titre original (ici, Nightcrawler, qui est bien plus significatif) par... un autre titre en anglais (!) m'exaspère. De plus, Night Call me fait systématiquement penser à Kavinsky et à Drive forcément... je me demande si les marketteux se sont dit que ce serait une bonne idée parce que mine de rien, Lou est tout le temps sur la route ! (lolilol ! -_-). Bref...
Night Call met en scène le personnage de Lou Bloom, un homme qui semble vivre en revendant du cuivre et autres métaux semi-précieux volés. Une nuit, il assiste à un accident de voiture et à l'arrivée de pigistes, caméras au poing et prêts à revendre leurs images à la chaîne la plus offrande. Ce spectacle subjugue Lou, qui décide de se mettre, lui aussi, à la recherche d'images fortes.
Night Call est un très, très bon thriller. Le personnage principal est parfaitement antipathique et je l'ai, pour ma part, détesté dès les premières minutes. Cela dit, on ne peut s'empêcher de suivre son histoire, ses manipulations et stratagèmes car il est certes détestable, mais c'est aussi un calculateur froid et intelligent. Le jeu de Jake Gyllenhaal est excellent et retranscrit parfaitement le caractère du personnage. Méconnaissable avec son visage émacié, ses cheveux longs gominés et son regard perçant d'oiseau de proie, il incarne un Lou Bloom sociopathe et effrayant. Ses interactions avec les autres personnages donnent toujours lieu à un rapport de force où il s'en sort victorieux, ou s'arrange toujours pour l'être. Il n'existe pas de demi-mesure pour Loui, qui est prêt à tout pour arriver à ses fins - réussir à devenir incontournable pour les chaînes d'infos -, quitte à mentir, voler et pire encore.
Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler, mais même si le personnage est exécrable, le jeu d'acteur et la mise en scène sont tellement intéressants que je ne peux que conseiller ce film. Il est vraiment très bon même si on le regarde, et qu'on en ressort, avec une profonde impression de dégoût... Mais je vous assure, ça vaut le coup quand même ! ;-)


Dimanche, je suis allée voir le second film, qui n'est autre que Hunger Games : la Révolte (Partie 1) (quand j'avais dit qu'ils étaient totalement différents, ah !).


Que dire... Déjà, une bonne chose, le film respecte bien le livre ! C'est un bien, mais parfois aussi un mal car certains passages comportent des longueurs. Quelques modifications ont été également apportées, notamment *SPOILER* la présence d'Effie dans le district 13 */SPOILER*. Je dois dire que cet élément en particulier me faisait un peu peur, mais finalement, ça passe très bien et ça apporte son petit lot de répliques sympa (quelques échanges avec un autre personnage en particulier, ahah !).
Un petit regret cependant pour ma part, c'est que dans les deux opus précédents, on avait une vue de ce qui se tramait du côté du Président Snow qui était bienvenue, mais qui est ici, un peu moins présente. On se concentre sur Katniss et sur le district 13, c'est normal, mais j'aurais aimé voir un peu plus de la stratégie du Capitol, après tout nous avions eu droit à des supers trailers de propagande avant la sortie du film. C'est un peu dommage qu'il n'y ait pas eu quelque chose de similaire dans le film (et je parle bien de propagande pure, pas des interviews de Peeta ¬_¬).
Autre chose (un peu) ennuyeuse, c'est qu'en découpant le film en 2 parties, on va avoir droit au même effet pervers qu'avec Harry Potter et les Reliques de la Mort : un premier film qui comporte des longueurs, parfois ennuyeux, et un second film dans lequel se concentre toute l'action (et tous les morts)... Je me demande sincèrement si c'est très judicieux (les marketteux diront que oui, très certainement !) mais évidemment, l'année prochaine, j'irai voir la partie 2 !

Je fais un peu court, mais je crois que mon post précédent m'a vidé de mon inspiration :þ
En vérité, c'est surtout que je suis fatiguée car j'ai des journées très chargées et que je n'arrive pas à mettre mes idées par écrit correctement. Les vacances seront plus que bienvenues... mais attention ! Même fatiguée, je ne vais pas chômer niveau cinéma, d'autres séances sont prévues, avec de nouvelles critiques en vue bientôt \o/

lundi 15 décembre 2014

Musique : Dir en grey - ARCHE

Gagatisons un peu ! Car aujourd'hui, je vais évoquer le groupe de mon cœur : Dir en grey ♥
Ceci dit, un peu de fangirlism, ça ne fait pas de mal ;-)
C'est également pour la bonne cause, car en ce mois de Décembre et plus précisément mercredi 10, le groupe a sorti son 9ème album : ARCHE.

Et, première impression à chaud : c'est une petite bombe ! Une petite merveille à laquelle j'accroche immédiatement !

J'avais eu plus de mal avec leur opus précédent, DUM SPIRO SPERO, à sa sortie. Bien qu'il s'agisse aujourd'hui d'un album que j'adore, il est de par sa violence et son aura emprunte de déisme, très difficile d'accès. 
Je ne veux pas dire par là qu'ARCHE est plus accessible, car je ne pense pas que ce soit le cas, mais je suis plus sensible à ce qu'il dégage. Dans l'ensemble, les chansons sont musicalement moins agressives et une part de mysticisme est toujours présente, même si elle semble s'élever à une autre portée. L'impression est surtout celle d'un nouvel univers qui s'ouvre, à l'aspect quelque peu inquiétant mais dans lequel on ne peut s'empêcher de s'engouffrer car il y réside également une forme incandescente de beauté, comme cachée dans un écrin.
Dans un aspect beaucoup moins poétique, la vague de nostalgie japonaise qui me submerge souvent ces derniers temps y est également peut-être pour quelque chose (pas tout à fait sûre, ceci dit ;-) ).

Avant d'entrer dans la le vif du sujet avec un avis plus concis sur l'album, je tiens à mentionner le visuel de ce dernier, puisque le groupe apporte un soin particulier à cet aspect. La pochette se décline en deux versions, mais j'aime beaucoup ce qui s'en dégage (soit, pour moi, une certaine quiétude). Je n'ai pas encore reçu la version "physique" (en espérant qu'elle arrive bientôt ceci dit, et sans frais de douane >_<), mais j'ai hâte de la feuilleter ♥



Les deux versions de la pochettes ! (moi, j'ai celle de gauche!)

 L'album comporte 16 titres :

1. Un deux
2.  咀嚼 (Soshaku)
3. 鱗 (Uroko)
4. Phenomenon
5. Cause of fickleness
6. 頭声 (Tousei)
7. 輪郭 (Rinkaku)
8. Chain repulsion
9. Midwife
10. 禍夜想 (Magayasou)
11. 懐春 (Kaishun)
12. Behind a vacant image
13. Sustain the untruth
14. 空谷の跫音 (Kukoku no Kyouon)
15. The inferno
16. Revelation of mankind

Et comme 16 titres, ce n'est pas suffisant, la version limitée de l'album comporte un CD bonus avec des versions acoustiques, quelques remixes et deux titres supplémentaires : and Zero et てふてふ (Tefu Tefu).

Entrons à présent dans le vif du sujet ! Il s'agit cependant ici non pas d'une critique à proprement parler mais de mon ressenti sur les chansons. Désolée donc si ça semble parfois un peu confus m(_)m. Bref.. Allons-y (Alonso !) !!


 
un petit portrait du groupe quand même pour illustrer avant toute chose !


(et parce que ça risque d'être un avis très long, voici un petit lien vers l'album sur deezer pour illustrer mes propos :þ)

Comme à son habitude, le groupe nous livre un album construit, avec un choix et ordre de chansons réfléchis. L'ensemble est très cohérent dans sa construction, et j'ai l'impression que le groupe s'investit énormément sur ce point depuis les derniers albums. 
Je ne donnerai pas mon avis sur tous les morceaux, car si je les apprécie finalement tous, les raisons de ces appréciations sont souvent sentimentales et par conséquent par réellement construites, je le reconnais ;-) je parlerai donc des morceaux qui m'interpellent le plus.

ARCHE s'ouvre sur Un deux (oui, bon... le titre me fait bien rire, j'avoue !) qui donne immédiatement le ton. Un, deux sons de cloche introduisent une ligne mélodique et un chant très limpide, ponctués de quelques relents métalliques lourds, prémices d'une agressivité sous-jacente, et quelques traces de DUM SPIRO SPERO avec quelques sonorités d'inspiration orientale. (eh oui, je n'ai pas pu m'empêcher une blagounette sur le titre comme vous le voyez, eheheh 乁( ◔ ౪◔)ㄏ ).
Cette dualité marquée de réminiscence définit à mon sens bien ARCHE ; en effet, avec le précédent album, on était presque constamment plongé dans un univers ultra violent alors qu'ici, tout est plus nuancé. C'est agressif, oui, mais ce n'est pas une agressivité constamment faite de sons pesants et portée par une voix rauque et gutturale. Les growls sont par ailleurs finalement assez peu présents si l'on prend en compte l'album dans son intégralité. 
J'ai aussi une impression de légère nostalgie à travers certains titres, tels que Cause of fickleness, titre totalement délirant vocalement qui me fait un peu penser aux compositions que l'on pouvait retrouver dans Vulgar et Withering to death (mais ce n'est peut-être que moi, peut-être est-ce dû au petit rire diabolique dans les premières secondes). Dans tous les cas, Un, deux introduit ces notions parfaitement.
Néanmoins, cet album se distingue aussi, à mon sens, par l'absence d'une ballade "forte"... du moins à la première écoute. ARCHE comporte des chansons douces, 3 plus précisément, mais elles sont différentes de celles qu'on pouvait trouver dans les autres albums en termes de composition, de force, et même de positionnement au sein de l'album... quoique parler de leur force n'est pas tout à fait juste ici... mais elles sont... différentes dans leur genre. On est loin de Ware, Yami Tote ou de VANITAS (ou mushi !) par exemple, qui vous porte dès la première fois. Même si j'ai tout de suite aimé Tousei, Kaishun et Kukoku no Kyouon, j'ai l'impression de n'avoir commencé à les apprécier à leur juste valeur qu'après quelques écoutes seulement, et de découvrir leur puissance graduellement. J'y reviendrai, car je tiens à évoquer un peu plus en détail mes titres préférés (en dehors de Un, deux, donc :þ)

Parmi mes morceaux préférés figurent Uroko, 3ème titre très inspiré et... particulier avec une instrumentation très rapide et  agressive (Shinya, le roi de la batterie, à fond !). Au niveau du chant, on est aussi dans l'agressivité avec les couplets growlés, et on retombe pourtant dans un chant plus doux pendant les ponts, puis dans du mystique, Kyo nous livrant des refrains en falsetto, appuyés par la présence de chœurs en vocalises (en falsetto également) et d'un clavecin (enfin... du synthé). Ces passages créent un effet assez contrasté entre l'agressivité de l'instrumentation et la douceur et clarté du chant. Le tout produit un effet que l'on pourrait qualifier d'étrange mais auquel j'avoue adhérer complètement !

Le 4ème titre est l'un, si ce n'est mon préféré, ballades mises à part. Complètement "barré" lui aussi, Phenomenon est un peu une boîte de Pandore. A la première écoute, elle donne l'impression d'une chanson "3 en 1" avec sa construction que je qualifierai presque "en tiroirs". Elle me fait un peu penser à Rotting Root ou Bugaboo (tiens, réminiscence, nous revoilà !), mais poussée plus loin dans le concept. Le rythme et la mélodie tendent vers un son lourd (hm, cette ligne de basse ♥) et lent ; le chant suit cette cadence, rendant le tout un peu malsain. On sent que Kyo s'est amusé sur le chant avec une montée en puissance, débutant avec un chant calme, nous livrant par la suite des passages avec une voix chevrottante, quelques growls, pour finir en beauté : le chant et l'instrumentation s'allègent, comme dans une délivrance (ou une transcendance)... le morceau porte bien son nom, si je puis dire...

Tousei est le 6ème titre de l'album, et la première ballade qui prend place après le tourbillon délirant qu'est l'enchaînement d'Uroko, Phenomenon et Cause of fickleness... Il s'agit manifestement d'un de mes gros coups de cœur... bon après, j'adore les chansons douces et/ou tristes mais la mélodie, la ligne de chant, les paroles, tout est beau dans Tousei
Cependant, en termes de ballades, entre Tousei et Kaishun, 11ème titre, mon cœur balance. Toutes deux sont très différentes, mais Kaishun a un petit quelque chose qui fait peut-être bien pencher la balance en sa faveur. J'adore la montée en puissance de ce morceau, son envolée lyrique toute naturelle, l'apparente fragilité qui s'en dégage... magnifique !
Je m'arrêterai là, sur mes petites chouchoutes !
En vérité, j'avais écrit bien plus, mais à la relecture ce n'était pas très construit (ahah !), car comme je l'ai dit plus haut, tout ça reste très sentimental pour moi (car déjà, c'est quand même le groupe de mon cœur avec lequel j'ai grandi, huhu :þ et puis les préférences musicales, ça ne s'explique pas toujours, des goûts et des couleurs, dira-t-on !).
Aussi, pour m'auto-féliciter de cet élagage en bon et dû forme, je vous abandonne avec un petit gif de Kyo (et puis bon, c'est une bonne excuse pour terminer ce post de vendue en beauté, ahahah XD)

(je n'adhère pas au look de mamie par contre, sérieusement ce chapeau...ಠ_ಠ et puis j'aimerai bien connaître son secret pour sembler aussi jeune ¬_¬)

mardi 9 décembre 2014

Critique cinéma : Astérix - le Domaine des Dieux

Au départ, j'avais envisagé d'aller voir Paddington ce week-end (parce que bon, il est mignon Paddington quand même !), et puis finalement, je suis allée voir Astérix - le Domaine des Dieux avec Julien !

Je ne savais pas trop quoi attendre de ce nouvel opus d'Astérix, mais la présence d'Alexandre Astier aux commandes était déjà assez rassurante, et les bonnes critiques encourageantes !
Et puis, il faut dire que l'autre point positif, c'est qu'il s'agit d'un film d'animation... Car oui, pour moi sincèrement, à part Astérix : Mission Cléopâtre que j'adore, les autres films live du petit Gaulois... ¬_¬

Mais... ! Passons ! :þ







Bon déjà, je trouve le film très propre visuellement. Certes, ce n'est pas du Pixar ou du Dreamworks (ou autre grand studio américain), mais le style respecte bien les BDs et c'est ce qui compte, à mon avis.
En revanche, je trouve la 3D bien inutile (comme dans 99% des cas, j'ai envie de dire, à part faire payer la place de ciné plus cher et avec l'assurance d'une bonne petite migraine en prime...).
Pour le reste, on retrouve bien l'esprit de la BD, c'est drôle, c'est anachronique, et avec Alexandre Astier, on retrouve des petits clins d’œil à Kaamelot, et autres (*SPOILER* Panoramix en Gandalf quand même c'est assez drôle, entre autre */SPOILER*). Je ne me souviens pas de temps mort, la cadence étant assez soutenu tout au long des 1h20 du film. ça passe donc assez vite, et agréablement !
C'était aussi un plaisir de retrouver Roger Carel, la voix d'Astérix !! (même si, à côté, on verse une petite larme pour son accolyte Pierre Tornade, et que par conséquent la voix d'Obélix semble moisn efficace... moins proche). Les acteurs ont cependant été assez bien trouvé dans l'ensemble et collent bien aux personnages, certains parviennent plutôt bien à se faire oublier d'ailleurs (je n'avais même pas calculé que c'était Laurent Laffite qui interprétait Duplicatha, ahah !).

Je ne saurai pas dire grand chose de plus, si ce n'est que l'on passe un bon moment, et que si on apprécie les BDs ainsi que les films animés de l'époque (car comme je le rappelle, on ne parle pas des films ! sauf Mission Cléopâtre :þ), on aimera sans aucun doute cette adaptation du Domaine des Dieux, qui est un bon film et qui ravira jeunes et moins jeunes !

jeudi 27 novembre 2014

Live report : Neko Light Orchestra - Echos de la Vallée du Vent

Et de deux !
Eh oui ! Deux concerts en l'espace de 3 jours, ça faisait (très) longtemps que ça ne m'était pas arrivé !

Dans un genre tout à fait différent du concert de Lenny Kravitz (Lennyyyyy ♥), je suis allée voir, avec Caroline et Vincent, le Neko Light Orchestra pour le concert des Échos de la Vallée du Vent, hommage aux films de Hayao Miyazaki et plus généralement aux films des studios Ghibli.



L'événement avait lieu au cinéma Pathé d'Orléans, avec une salle non pas complète mais tout de même joliment remplie.

Pour commencer, évoquons la scénographie !
J'ai trouvé celle-ci plutôt bien trouvée, avec des peluches à l'effigie de personnages issus des films de  Hayao Miyazaki parmi lesquelles figurait une très belle collection de Totoro ! Ah, Totoro... il est trop kiki ♥ 
Des grosses ampoules rondes étaient également disséminées autour des instruments et allumées par moments, afin de mettre en valeur certains passages (lors de solos notamment). L'éclairage principal était généralement dans les tons bleus... à l'effigie du groupe, j'ai envie de dire ! 
Des images des films, ou des extraits, étaient également diffusés en arrière-plan, ainsi que des dialogues, pour la plupart inédits et enregistrés par les voix originales françaises. Le tout mettait définitivement dans l'ambiance !!

Groupe proche de son public et très sympathique de surcroit, le Neko Light Orchestra est constitué de personnes toutes très talentueuses et polyvalentes dans la maîtrise des instruments et/ou capacités vocales. Mes petites oreilles ont été émerveillées avec leur réinterprétations des compositions de Joe Hisaishi (que j'avais vu en concert aussi d'ailleurs avec Annick il y a déjà 3 ans... ah, que de bons souvenirs ♥). Les medleys se sont enchaînés pendant 2h30 : Nausicaa de la Vallée du Vent, Ponyo sur la Falaise, Le Château Ambulant, Le Château dans le Ciel, Le Voyage de Chihiro, Porco Rosso, Mon Voisin Totoro, Princesse Mononoke, Le Vent se Lève, ou encore Le Tombeau des Lucioles (snif ;_;) ou Arrietty ; je n'ai pas vu le temps passer devant tant d'émerveillement.
Toutes les musiques ont bénéficié de très belles interprétations, mais j'ai bien sûr mes petites favorites qui sont, d'une façon générale, les thèmes que j'aime le plus dans leur version originale : le thème de Chihiro, celui de Princesse Mononoke et celui du Tombeau des Lucioles, interprété sobrement au piano et qui m'a fait verser une petite larme (car il m'est impossible d'écouter ce thème sans repenser au film...).
Il est difficile de décrire plus ce concert, qui somme toute était assez calme, ce qui est normal au vu du sujet traité. Mais, pour résumer l'effet produit, je dois dire que j'avais, comme on dit souvent lorsque quelque chose nous émeut, des frissons à l'écoute de ces medleys ! Il s'agit d'une expérience somme toute très différente de celle du dimanche où adrénaline battait son plein (tellement que j'en avais un excédent pendant 2 jours... !) car c'était un sentiment plus proche de la mélancolie qui régnait ici. Que dire de plus, mise à part que c'était un très beau concert !
...
Ah si ! Le groupe nous a annoncé qu'il reviendrait à Orléans dans 3 mois, pour un autre concert : les Échos de la Terre du Milieu
Et pensez-vous, je pense bien y assister également :-)

lundi 24 novembre 2014

Live Report : Lenny Kravitz à Paris Bercy

La semaine ayant précédée ce concert fut assez mouvementée, car je n'avais personne pour m'accompagner. J'étais un peu tendue comme je n'avais jamais fait Bercy, qui en impose quand même par sa taille, et donc dans un état d'énervement assez prononcé ; sans compter que la semaine a été speed au travail également, histoire de rajouter une petite couche de stress supplémentaire (désolée pour les amis qui ont subi ça ^^; ).
Hier donc, après avoir fait mes préparatifs en avance, je pars à 12h45, direction Paris ! Arrivée à 14h30 dans la queue pour la fosse, j'ai bien fait de me munir d'un livre (Les Apparences ! Et Gone Girl est bien fidèle au roman, du moins pour ce que j'en ai lu pour l'instant). Le temps d'attente a été long, mais bénéfique. En effet, à cette heure d'arrivée, la queue n'était pas énorme, et j'ai ainsi pu me placer au milieu de la fosse, tout devant, 3ème rangée. Autant dire une vue que je n'espérais pas à Bercy !

La première partie débute alors, à 19h00 pimpantes. Je ne connaissais pas le groupe, répondant au nom de Trombone Shorty & Orleans Avenue, mais celui-ci est une très agréable surprise. Composé de six membres, on retrouve un noyau de base basse/batterie/guitare, mais aussi deux saxophonistes et le chanteur, jouant également du trombone (et du tambourin, accessoirement). Les compositions sont punchy, le groupe très sympathique, et met une ambiance festive dans la salle. Bref, du tout bon ! On peut trouver les albums sur Deezer, je vous invite à jeter un œil (et une oreille attentive) à la page qui leur est dédiée !

Après 45 minutes de découverte musicale, on nous annonce un entracte de 20 minutes... qui en durera en réalité 45 :þ (pas pressé Lenny, peut-être attendait-il que nous scandions son nom !? XD). Durant ce laps de temps, deux constats. Le premier, c'est que je compte un nombre important de caméras, et pas n'importe quoi : 2/3 caméras à l'épaule, une avec trépied mouvant pour des travelings et au moins 1 (2 ?) sur trépied fixe... ça sent le concert filmé (j'aime cette idée !). Le second constat, c'est que le milieu de la fosse a été un peu agité, mais heureusement tout était réglé lorsque (le beau ♥) Lenny arrive sur scène.
Tout de cuir et de brillants vêtu, équipé de lunettes de soleil, il nous fait une entrée très rock qui démarre sur les chapeaux de roues avec Dirty White Boots !

Tout de cuir et de brillants vêtu donc... (Hm, cette photo ne donne pas une pose pas très virile, mais merci bien quand même, M. Guillot de l'AFP :Þ)


Le son est très bon en termes de réglages, j'avais oublié mes boules quies (noooon !) et pourtant je n'ai pas souffert de bourdonnements à la sortie. D'un côté, heureusement que le son était parfait pour un tel événement, parce que les portes n'ont pas été ouvertes à l'heure car les balances n'étaient pas terminées. :þ L'éclairage est lui somme toute assez simple, avec un écran géant à l'arrière, mais efficace. Les musiciens et choristes qui accompagnent Lenny Kravitz sont excellents et forment une belle équipe qui en veut et qui donne tout. Franchement, ils assurent !
Mais... ! Revenons à présent à nos moutons !

Après Dirty White Boots s'ensuit une série de morceaux qui nous (gens de la fosse en particulier, THE PIT !) fait monter l'adrénaline en un temps record : American Woman, It ain't over 'til it's over, Strut... Les chansons s'enchaînent, Lenny se déchaîne et nous fait participer, et nous bien sûr, nous faisons tout ce qu'il demande. :þ Le public scande les paroles avec une ferveur quasi rituelle, les corps bougent (et transpirent) sur des rifs effrénés, les applaudissements battent leur plein... Bref, peu de temps s'en faut, et le feu sacré est dans la salle !
Nous avons tout de même eu le droit à un petit moment plus calme avec Sister (qui a duré un peu plus longtemps que la version studio bien évidemment). Un petit temps paisible bienvenu (et beau !) puisque les chansons qui l'ont suivie nous ont fait bougé encore plus que les précédentes.
Après un petit interlude où il nous a rappelé qu'il vivait à Paris et qu'il adorait notre capitale, Lenny nous a indiqué qu'il portait une autre ville dans son cœur et qu'elle porte le titre d'une chanson... Vous l'aurez peut-être compris, il a joué New York City ! Mais c'est avec Always on the Run que la salle (et la scène), déjà bien échauffée - dira-t-on -, s'est complètement déchaînée !
Le public chante en cœur le refain bien sûr, comme nous le ferons sur toutes les chansons jusqu'à la fin (dont une en particulier, j'y reviendrai). Mais c'est surtout le bœuf (ou faux bœuf préparé pour le show) incroyable qui me marque particulièrement et qui, couplé à la gestuelle sur scène, rend ce genre de moment tout simplement magique. Du grand délire, en quelque sorte, mais du délire géniallissime !
Une autre chanson qui a eu son petit effet (sur moi en tout cas), c'est Let Love Rule. Celle-ci débute fort avec une intro a cappela (je l'ai enregistrée *0*... bon, juste l'intro hein, j'aime profiter de mes concerts à fond mais je voulais aussi garder une trace pour noter la setlist !) et elle s'est ensuite prolongée, Lenny invitant le public à chanter le refrain et à nous faire entendre le plus possible. Aussi les musiciens ont joué piano, voire pianissimo. Lenny, tel un chef d'orchestre, a invité chaque partie de la salle à chanter, une à une, le refrain. Et nous avons chanté, chanté et chanté (je crois qu'on aurait pu répéter le refrain de Let Love Rule jusqu'à la fin de la nuit...). Après quoi, histoire de nous garder bien motivés, le beau Lenny a enchaîné avec Fly Away... puis une petite pause bienvenue !
Celle-ci aura été cependant de très courte durée (sincèrement, je ne suis pas sûre qu'il se soit absenté même 5 minutes, à la réflexion...). Et là, Lenny commence à nous parler un (tout) petit peu en français... mais finalement se ravise (allez, on parle tous anglais ! XD). Il nous rappelle la présence des caméras et nous indique qu'il va jouer quelques chansons du nouvel album, que les caméras vont nous filmer, NOUS ! (oui ! Maintenant qu'on est dégoulinants de sueur, so sexy :-p ) et pour que nous donnions tout ce que nous avons...
Eh bien j'avoue, c'est sans difficulté que nous le faisons, puisque c'est avec Sex que s'ouvre ce retour ! Et Sex, c'est une chanson que j'adore (et je ne suis pas la seule apparemment). Évidemment, c'est aussi une chanson qui fait monter la température de la salle de quelques degrés supplémentaires ;-) et celle-ci ne redescend pas lorsque la chanson est suivie de The Chamber et, enfin, de Are you Gonna Go my Way, où l'on atteint le point culminant : dans la fosse, ça danse, ça saute et ça lève les bras en les mouvant de gauche à droite (bon, les deux dernières actions, sur demande certes...). Le show s'achève, Lenny présente ses musiciens et choristes qui sont applaudis chaleureusement. Tout le monde quitte la scène ; cette fois, c'est bel et bien terminé....
En sortant sans réellement me presser, il me faut constater que ces 2 heures sont passées bien trop vite. Pendant celles-ci, la set-list aura donc été la suivante :

1. White Dirty Boots
2. American Woman
3. It ain't over until it's over
4. Strut
5. Dancing 'til Dawn
6. Sister
7. New York City
8. Dig In
9. Always on the Run
10. I Belong to You
11. Let Love Rule
12. Fly Away
13. Sex
14. The Chamber
15. Are you Gonna go my way

15 chansons en 2 heures, cela paraît toujours trop court mais c'est toujours ainsi en concert, et encore plus lorsqu'ils sont excellents comme celui-ci.
En prenant le chemin du retour, je m'arrête au passage au stand des goodies prendre quelques souvenirs : un programme et un t-shirt (qui va sûrement me servir de pyjama, mais chut !).

ah, les jolis goodies ♥

En tout cas, une chose est sûre, c'était un vrai show, comme je les aime, avec des variantes, des bœufs géniaux qu'ils aient été participatifs ou non, et une ambiance du feu de dieu ! 
Pas de doute, je retournerai voir Lenny Kravitz dès que l'occasion se présentera !!

Parlons un peu littérature

J'ai menti.
Ce nouvel article n'est, finalement, pas le live report du concert de Lenny Kravitz.
A la vérité, bien que celui-ci soit rédigé, il séjourne bien au chaud, dans les brouillons.
Pourquoi ne pas le publier, pourront penser certains (les rares) d'entre vous qui lisent ces lignes.
Parce que pour l'instant, je vais faire mon égoïste et le garder pour moi... :þ Enfin c'est aussi parce que je veux le relire et le compléter au besoin ; il ne devrait donc, a priori, pas (trop) tarder !

Il est en revanche autre chose que je souhaite partager dans l'immédiat, c'est mon coup de cœur littéraire,  pour un auteur : Haruki Murakami.
Je dois avouer que je n'ai découvert ses écrits qu'assez récemment -depuis combien de temps exactement, je ne saurai le dire mais probablement un an et demi, voire un peu plus ? - après avoir lu la trilogie 1Q84, que mon beau-frère m'avait prêtée. J'avais été, dès lors, séduite par le style et ai plongé dans l'histoire de Tengo et Aomame, dévorant les trois tomes.
Il faut avouer que la traduction française est d'excellente facture. Je pense que l'univers est parfaitement retranscrit. 
Et qu'est-ce que l'univers de Haruki Murakami ? Son écriture est très limpide, aérienne et de ce fait agréable à lire. Ses histoires, si elles sont ancrées dans une réalité bien définie et représentative du Japon, comportent toujours une part d'irréel, de fantastique. Celle-ci est par ailleurs bien souvent prétexte à un message plus symbolique au sein de l’œuvre, permettant aux personnages de se transcender. C'est, du moins, ainsi que je le perçois.
Les personnages des romans de Murakami sont surprenants d'authenticité ; il m'est aisé de me rapprocher de ces derniers (certes, pas tous, et pas dans tous les romans), ce qui est somme toute chose peu fréquente dans mes lectures que je parcoure habituellement d'un regard totalement extérieur. Aussi, il est agréable de pouvoir s'identifier à ces protagonistes, qui portent en eux une certaine sensibilité, parfois  accrue, parfois sous-jacente.
La lecture de ces œuvres pourra en rebuter certains, d'autant plus que celles-ci se terminent la plupart du temps de façon abrupte, laissant une impression d'inachevé. De nombreux points restent en suspens, et Murakami semble apprécier laisser à son lecteur libre cours à son imagination et interprétation quant à ces nombreux éléments, par ailleurs souvent décrits poétiquement ou métaphoriquement.
Pour ma part, cette volonté de l'auteur de laisser à ses lecteurs le libre arbitre ne me gêne pas du tout. Au contraire, j'apprécie grandement cet aspect, même s'il peut paraître parfois un peu frustrant concernant certains éléments (*SPOIL* dans 1Q84 notamment, j'aurais aimé en savoir plus sur les Little People */SPOIL*), c'est en général un exercice intellectuel bienvenu que d’échafauder des théories sur le(s) sens et messages qu'a voulu transmettre l'auteur.
Enfin, je pourrais parler des heures de mon intérêt pour les romans de Murakami, mais plutôt que de m'étendre sur le sujet, je préfère le clore sur une citation du dernier roman que j'ai lu, Les Amants du Spoutnik. J'aurais pu choisir d'autres passages, mais celui-ci est assez représentatif du roman, dont les personnages, s'ils gravitent les uns autour des autres (tels des satellites, des Spoutniks), éprouvent chacun de l'amour unilatérale à l'égard d'un(e) autre et sont emprunts d'une profonde solitude :

"Pourquoi sommes-nous si seuls ? me demandai-je. Pourquoi est-il nécessaire que nous soyons si seuls ? Tant de gens vivent dans ce monde en attendant quelque chose les uns des autres, et ils sont néanmoins contraints à rester irrémédiablement coupés des autres. Cette planète continue-t-elle de tourner uniquement pour nourrir la solitude des hommes qui la peuplent ?"

Ah... j'adore ♥
Pour peu que vous aimiez des œuvres empruntes de poésie et de mélancolie, je ne peux que vous conseillez la lecture des romans de Haruki Murakami. Le dernier en date - L'Incolore Tsukuru et ses années de pèlerinage -, que je n'ai pas encore eu l'occasion de lire, est par ailleurs apparemment l'un des plus accessibles ; certainement un bon ouvrage pour commencer !

jeudi 13 novembre 2014

Critique cinéma : Paradise Lost

Allez hop, on enchaîne !
En fait, je ne comptais pas aller voir Paradise Lost avant ce week-end, mais hier était le dernier jour de diffusion en VOST dans ma ville, alors...


Nick, un jeune canadien qui s'installe en Colombie avec son frère Dylan afin de vivre près de la plage en tenant un petit commerce. Là-bas, il tombe amoureux de la belle Maria. Celle-ci est la nièce d'un certain Pablo Escobar...

Tout d'abord, une bonne chose à savoir, c'est que Paradise Lost n'est pas à proprement parler à biopic sur Pablo Escobar, mais une fiction inspiré de faits réels.
Benicio del Toro est parfait dans le rôle. Il fait un Pablo Escobar très convaincant, à la fois complètement antipathique et incroyable de cruauté, mais en même temps très charismatique et un homme aimant avec sa famille. En somme, une personnalité très versatile... et dangereux, très dangereux. On ne peut s'empêcher de le détester et de le craindre, comme Nick, mais on peut aussi comprendre l'admiration qu'éprouve Maria à son égard, elle qui ne voit que les côtés positifs de son oncle.
Josh Hutcherson est également convaincant dans le rôle du jeune "gringo" entraîné malgré lui dans cette spirale néfaste, et il n'a pas à rougir de sa prestation face à l'imposant Benicio !
Le film est donc, sur ce point, un pari réussi.
Paradise Lost souffre cependant de longueurs à cause d'un rythme parfois trop saccadé, et une scène d'ouverture dont on aurait pu se passer : <SPOILER>le film commence par un passage de la scène final, étant donné qu'on la revoit, elle n'a pas vraiment d'intérêt, si ce n'est celui de... spoiler ? (parce que bon, je suis sûre que tout le monde ne connait pas les anecdotes sur Escobar sur les doigts de la main)</SPOILER>.
Le film y perd un peu de force car on décroche parfois. Il m'est arrivé de regardé 2/3 fois ma montre, alors que l'histoire est pourtant digne d'intérêt.
Il faut donc faire un tant soit peu preuve de patience à certains moments, pour apprécier le reste, qui reste majoritaire et qui est très bien ficelé !

Pour conclure, Paradise Lost reste un très bon thriller, que les amateurs du genre devraient appréciés et qui, s'il n'a pas été vu au cinéma, sera tout aussi appréciable sur le canapé ;-)

dimanche 9 novembre 2014

Cinéma : Interstellar

En ce dimanche matin, direction le cinéma pour la séance (en VOST !) d'Interstellar.
Pas grand monde le matin,  un paquet de pop-corn contre la petite faim du midi et nous voilà bien installés !


Dans le futur, la Terre devient inhospitalière pour l'Homme. Le mildiou, couplé à de violentes tempêtes, ravagent les cultures. Les ressources s'épuisent, malgré une reconversion de masse de la population vers l'agriculture.
Cooper était pilote à la NASA. Veuf, il cultive aujourd'hui le maïs pour subvenir aux besoins de sa famille : son beau-père Donald, son fils Tom et sa précieuse fille, Murph. Mais un jour, un événement conduit Cooper et Murph à se rendre à la NASA où il apprend qu'une possibilité de sauver l'humanité existe, grâce à l'existence d'un trou de ver aboutissant à d'autres systèmes solaires abritant des planètes potentiellement habitables. Cooper devient alors le pilote d'une expédition interstellaire...

 
Comme toujours (ou au moins le plus souvent) avec Nolan, le film se veut très réaliste et cérébral malgré la très grande part de science-fiction. Le scénario s'appuie donc sans grande surprise sur de véritables travaux scientifiques (ceux de Kit Thorne ; pour un peu plus d'infos, cet article intéressant en parle), ce qui le rend plutôt viable dans la durée puisque le film, rappelons-le, dure tout de même 2h49. 
Personnellement, je n'ai pas vu le temps passer. Le film est divisé en 2 parties distinctes. La première installant le contexte et mettant en place la psychologie des personnages principaux et une seconde relatant de l'expédition avec, en parallèle, la vie de ceux restés "en bas". Les liens entre Cooper et Murph est très touchant, mais les autres personnages ne sont pas en reste. Avec des acteurs parfaits dans leurs rôles (thumbs up pour Matthew McConaughey, Anne Hathaway et Jessica Chastain) et des grandes pointures au casting, les personnages - même si au final peu présents pour certains - ont tous une certaine importance et un rôle parfois crucial. J'ajoute une petite mention pour les robots TARS et CASE qui sont très attachants à leur façon (surtout TARS <SPOILER> et son pourcentage d'humour - qui je le sens va devenir une source de private joke bientôt - </SPOILER>).
Visuellement, le film est aussi une vraie claque. L'espace, c'est beau ! Et les planètes inconnues, même si inhospitalières, le sont aussi. Les images sont d'ailleurs sublimées par la bande-son qui colle parfaitement et contribue à transcender l'ambiance du film, orchestrée par un Hans Zimmer manifestement inspiré.

Vous l'aurez compris, j'ai adoré Interstellar ! Une vraie petite bombe de science-fiction, avec un côté réaliste. Si le film en met plein les mirettes, il pousse aussi à une réflexion à ce que nous devrions faire si nous étions confronter à une situation similaire à celle vécue par les personnages. Quels choix ferions-nous ? Mais c'est aussi une réflexion plus large sur le genre humain, les liens qui nous unissent (et l'amour inconditionnelle... ah, c'est beau...).

Bref... Allez vite le voir ! :þ

samedi 8 novembre 2014

Cinéma : Le Juge

C'est enfin le week-end !!! Et qui plus est un week-end prolongé ! ♥ 
Je n'avais pas prévu d'aller voir Le Juge, mais le film a été voté pour passer une petite fin d'après-midi/soirée avec un ami (et dur fut le choix, ponctué par plusieurs échanges de SMS, ahahah :þ).
Quelquefois voir un film que l'on ne projetait pas de visionner peut se révéler une bonne surprise. Alors, qu'en est-il du Juge ?


Bon, j'ai un peu la flegme alors pour une fois, je vais prendre le résumé d'allociné...

Fils de magistrat, Hank Palmer, grand avocat, revient dans la petite ville de son enfance, où son père, qu'il n'a pas revu depuis longtemps, est soupçonné de meurtre. Il décide alors de mener l'enquête pour découvrir la vérité et, chemin faisant, renoue avec sa famille avec laquelle il avait pris ses distances… 

Bon en fait ce résumé n'est pas top... Hank revient dans sa ville d'origine suite au décès de sa mère ; ses relations avec son père sont pour le moins tendu, le paternel le considérant avec froideur, comme s'il était un étranger. Hank n'a aucune intention de s'éterniser dans la maison familial, mai décide de reste lorsque son père est accusé d'homicide.
Le Juge, c'est donc avant tout un drame autour des relations familiales, et en particulier entre Hank et son père. Si celle-ci est conflictuelle et faite de rivalité, Hank défiant son père dès qu'il le peut, et le juge toujours prêt à le rabaisser. L'accusation d'homicide va cependant amener Hank à comprendre son père, jusqu'à la réconciliation. L'enquête et le jugement passent un peu au deuxième plan, l'accent étant mis sur les sentiments (drame oblige) et l'évolution des deux protagonistes.
Robert Downey Jr et Robert Duvall sont très justes dans leurs rôles respectifs et, si le film traite de sujets graves, il surprend néanmoins en intégrant quelques petits passages qui feront sourire. Cela apporte une dimension humaine et réaliste, puisque ne rit-on pas parfois, même dans les moments difficiles ?
Un petit point noir cependant, c'est que certains passages sont un peu longs vers le milieu du film (avis personnel, mais j'ai regardé 1/2 fois l'heure quand même) ; pour ma part un peu plus de dynamisme dans la mise en scène n'aurait parfois pas fait de mal.

En bref, autant dire que si vous n'aimez pas ce genre de film dramatique et sentimental, vous pourrez passer votre chemin.
En revanche, si vous aimez les histoires tristes et qui pousse à une certaine réflexion sur les relations humaines, Le Juge est fait pour vous ! 


Eh bien, cette critique était assez succinte ! ;-)

La prochaine sera Interstellar de Christopher Nolan (j'ai hâte), et attendez-vous à un live report du concert de Lenny Kravitz dans les semaines à venir ! (j'ai hâte aussi !) 
 

lundi 27 octobre 2014

Cinéma : La Légende de Manolo

Je suis allée voir un film pour enfants. Et j'assume !
Le jour des morts, des mexicains, et des moustaches... ¡ Ay Caramba ! Je ne pouvais pas raté ça (surtout avec Guillermo del Toro à la production :þ).
Je suis donc allée voir La Légende de Manolo, avec Julien (et un gros paquet de pop-corn) !
Je tiens tout d'abord à signaler que si la salle était pleine de petites familles, nous n'étions pas les seuls grands enfants adultes sans enfants !




La Légende de Manolo, ou The Book of Life en VO (le titre en VO est tellement plus significatif en plus... bref -_-) se présente sous la forme d'une histoire, contée par une guide à une ribambelle d'enfants venus au musée. Cette histoire, c'est celle de Manolo, qu'elle puise dans le Livre de la Vie (qu'est-ce que je disais à propos du titre en VO déjà... ?). Pour illustrer ses propos, elle s'équipe de petites figurines en bois représentant les personnages qui, selon elle, ont réellement vécu...
Manolo, Joaqui(iiiiiiiiiiiiiiiiiii)n et Maria sont amis. Mais, depuis l'enfance, les deux garçons sont amoureux de la jeune fille. Deux entités déïques, La Muerte, douce régente du Pays des Âmes Chéris, et Xibalba, son ex à l'esprit sournois qui dirige le triste Pays des Âmes Oubliés, font alors le pari farfelu : chacun choisit l'un des garçons. Si Joaquin épouse Maria, Xibalba prendra les rennes du Pays des Âmes Chéris, et si c'est avec Manolo qu'elle se marie, il devra laisser les humains en paix et cesser de convoiter le pays des Âmes Chéris également !

Autour de ce scénario somme toute très classique, on retrouve d'autres trames assez habituelles : les conflits familiaux, la séparation, la jalousie...
Cependant, le tout est traité avec des petits traits d'humour très sympathiques, des bons morceaux musicaux (reprises de Radiohead, Elvis Priesley ou encore Rod Stewart) assez bien amenés puisque le personnage principal est passionné de musique.
Les personnages sont assez attachants et possèdent un design particulier (ils ont certes de belles moustaches, mais les nez sont... bizarres !), mais celui-ci a un certain charme. La mise en abîme de l'histoire de Manolo est fortement marqué dans le design ; les personnages du Livre de la Vie, excepté les dieux, sont tous articulés telles les marionnettes présentées au début du film. Loin de choquer, ce choix donne un petite touche visuelle supplémentaire qui colle bien à l'ambiance général du film.
En parlant de visuelle, le film en met plutôt plein la vue ; si le monde des vivants est très coloré, celui du Pays des Âmes Chéries l'est plus encore. Ce dernier est festif, c'est un lieu les morts sont colorés tels des cavaleras et profitent pleinement de leur état en faisant la fête. Pour résumer, il correspond fort bien à l'esprit de la Fête des Morts mexicaine. En outre, il est en total opposition avec le Pays des Âmes Oubliées, qui est lui gris et terne.
Par ailleurs le film porte aussi à travers ses personnages des petites réflexions : sur le féminisme avec le personnage de Maria, qui n'obéit à aucune règle de "bonne tenue d'une jeune fille", ou sur la nécessité de respecter des traditions dont celle de la corrida (tuer le taureau, c'est mal ; mais plus généralement, la torture envers les animaux... un petit plus bienvenu et qui permet la mise en scène d'un petit cochon adorable répondant au nom de Chuy :þ). Ces sujets sont tout de même présenté avec une certaine légèreté (c'est tout de même un film pour enfants), mais c'est toujours intéressant à voir.

En bref, c'est un bon petit film d'animation, coloré et au design original, bourré d'humour et avec un petit cochon trop mignon ! :þ
Une bonne petite surprise à la veille de Halloween, en somme ;-)
...
...
...
Et parce que je ne résiste pas...

un petite affiche avec Chuy parce qu'il est trop kiki !! :3

dimanche 26 octobre 2014

Critique musicale : The Golden Echo de Kimbra

J'en avais parlé il y a quelques temps déjà, mais Kimbra a sorti un nouvel album au mois d'août, intitulé The Golden Echo. J'avais l'intention d'écrire un article à ce sujet depuis quelques temps déjà, mais je n'avais guère jusque là que noter mes impressions à la va-vite. Je ne suis d'ailleurs pas sûre de rédiger ici une critique constructive car il faut dire qu'en termes de musique, je ne suis clairement pas objective : étant un peu une éponge à émotions, j'ai tendance à préférer certaines chansons à d'autres pour des raisons qui n'ont strictement rien à voir avec leurs constructions et richesses musicales (même si ça joue, quand même ! :þ)
Essayons tout de même aujourd'hui de pallier cette lacune !
J'ai découvert cette artiste néo-zélandaise quelques temps après la sortie de son premier album VOWS, qui est un véritable petit bijou.
Pour ceux qui ne connaissent pas Kimbra, sa voix vous dira certainement quelque chose, car c'était elle qui accompagnait Gotye sur Somebody That I Used to Know, et elle a également participé à de nombreux projets dont le 3 artists, one song de Converse avec Mark Foster et le DJ A-Trak avec le (très bon) titre Warrior. En tout cas, de voix, elle en a une bien jolie, toute en nuances et qu'elle maîtrise fort bien. Personnellement, elle me donne des frissons, et j'adore ça !
A 24 ans, c'est une artiste complète -compositrice et (co)productrice de ses morceaux- et cela se sent, elle possède un univers qui lui est propre et aux multiples inspirations.

The Golden Echo est donc son 2ème album, et pourra rebuter au premier abord les aficionados de VOWS.
En effet, Kimbra nous livre ici un album très différent, mais pourtant tout aussi riche. Au cours des lives pour VOWS, on sentait déjà qu'elle s'amusait énormément à se mixer et se sampler en direct, tablette en main, pour livrer des versions live toujours plus personnalisées de ses chansons. Lorsque l'on suit son twitter, on peut également se rendre compte qu'elle voue presque un culte aux années 90 (aussi bien musicalement que vestimentairement parfois d'ailleurs ;-) )
Ces expériences et influences, nous les retrouvons sur The Golden Echo.


On trouve 12 titres dans ce nouvel album :
1. Teen Heat
2. 90s Music
3. Carolina
4. Goldmine
5. Miracle
6. Rescue Him
7. Madhouse
8. Everylovin' Ya
9. As You Are
10. Love in High Places
11. Nobody But You
12. Waltz Me to the Grave

Le son de la première chanson sortie pour cet album, 90s Music, est plus électronique, et l'on retrouve ces petits beats des années 90 (elle voue un culte à cette époque, vous dis-je :þ). Je dois avouer que si la première écoute a été difficile car assez inattendu, j'ai appris à l'apprécier avec le temps. On retrouve cette présence très marquée de ces éléments dans d'autres morceaux de The Golden Echo, notamment dans Madhouse, sur laquelle on sent comme une influence de sa rencontre avec Prince.
Si on a beaucoup plus d'instrumentation synthétique que sur VOWS, on retrouve pourtant une constante avec des morceaux plus doux et plus chargés en émotions. La majorité de ces titres évoquent (bien évidemment) l'amour sous plusieurs formes, que celui-ci soit déjà avoué (Miracle) ou pas encore (Nobody but you), à la fois incompris et infidèle (Rescue Him), non partagé (As you Are) ou (on garde le plus beau pour la fin !) intangible (Love in High Places). Parmi ces morceaux figurent mes préférés : les très punchy Miracle et Nobody but You qui donnent une furieuse envie de danser ; Rescue Him qui est aussi très particulière de par sa composition rythmique et vocale mais assez enivrante, et As you Are, parfaite pour s'enfoncer dans la déprime (mais très belle, hein !).
Alors bien sûr, il n'y a pas que des chansons d'amour dans The Golden Echo, et ma préférée actuellement est très certainement l'excellente Goldmine (qui est finalement peut-être le morceau qui se rapproche le plus des compositions de VOWS).
Le seul titre auquel je n'accroche pas vraiment est Everylovin' Ya, que j'ai tendance à zapper assez facilement. Je n'ai pas évoqué Teen Heat, Carolina et Waltz me to the Grave, mais ces dernières sont également très agréables pour mes oreilles ;-)

Pour conclure, The Golden Echo est à mon sens un bon album, qui a sa petite place privilégié dans mon lecteur mp3. Dans un genre différent de VOWS, il y perd peut-être un peu en puissance -mais c'est surtout un question de sensibilité musicale-, et le moins que l'on puisse dire c'est que Kimbra n'est pas une artiste qui s’assoit sur ses acquis. Il est agréable de la voir évoluer, et les changements opérés entre ces deux albums est très intéressante ; je suis assez curieuse de voir (enfin... entendre !), ce qu'elle nous concoctera pour la suite !
En tout cas, pour les curieux, l'album est disponible à l'écoute sur Deezer, ici ! ;-)