lundi 24 novembre 2014

Live Report : Lenny Kravitz à Paris Bercy

La semaine ayant précédée ce concert fut assez mouvementée, car je n'avais personne pour m'accompagner. J'étais un peu tendue comme je n'avais jamais fait Bercy, qui en impose quand même par sa taille, et donc dans un état d'énervement assez prononcé ; sans compter que la semaine a été speed au travail également, histoire de rajouter une petite couche de stress supplémentaire (désolée pour les amis qui ont subi ça ^^; ).
Hier donc, après avoir fait mes préparatifs en avance, je pars à 12h45, direction Paris ! Arrivée à 14h30 dans la queue pour la fosse, j'ai bien fait de me munir d'un livre (Les Apparences ! Et Gone Girl est bien fidèle au roman, du moins pour ce que j'en ai lu pour l'instant). Le temps d'attente a été long, mais bénéfique. En effet, à cette heure d'arrivée, la queue n'était pas énorme, et j'ai ainsi pu me placer au milieu de la fosse, tout devant, 3ème rangée. Autant dire une vue que je n'espérais pas à Bercy !

La première partie débute alors, à 19h00 pimpantes. Je ne connaissais pas le groupe, répondant au nom de Trombone Shorty & Orleans Avenue, mais celui-ci est une très agréable surprise. Composé de six membres, on retrouve un noyau de base basse/batterie/guitare, mais aussi deux saxophonistes et le chanteur, jouant également du trombone (et du tambourin, accessoirement). Les compositions sont punchy, le groupe très sympathique, et met une ambiance festive dans la salle. Bref, du tout bon ! On peut trouver les albums sur Deezer, je vous invite à jeter un œil (et une oreille attentive) à la page qui leur est dédiée !

Après 45 minutes de découverte musicale, on nous annonce un entracte de 20 minutes... qui en durera en réalité 45 :þ (pas pressé Lenny, peut-être attendait-il que nous scandions son nom !? XD). Durant ce laps de temps, deux constats. Le premier, c'est que je compte un nombre important de caméras, et pas n'importe quoi : 2/3 caméras à l'épaule, une avec trépied mouvant pour des travelings et au moins 1 (2 ?) sur trépied fixe... ça sent le concert filmé (j'aime cette idée !). Le second constat, c'est que le milieu de la fosse a été un peu agité, mais heureusement tout était réglé lorsque (le beau ♥) Lenny arrive sur scène.
Tout de cuir et de brillants vêtu, équipé de lunettes de soleil, il nous fait une entrée très rock qui démarre sur les chapeaux de roues avec Dirty White Boots !

Tout de cuir et de brillants vêtu donc... (Hm, cette photo ne donne pas une pose pas très virile, mais merci bien quand même, M. Guillot de l'AFP :Þ)


Le son est très bon en termes de réglages, j'avais oublié mes boules quies (noooon !) et pourtant je n'ai pas souffert de bourdonnements à la sortie. D'un côté, heureusement que le son était parfait pour un tel événement, parce que les portes n'ont pas été ouvertes à l'heure car les balances n'étaient pas terminées. :þ L'éclairage est lui somme toute assez simple, avec un écran géant à l'arrière, mais efficace. Les musiciens et choristes qui accompagnent Lenny Kravitz sont excellents et forment une belle équipe qui en veut et qui donne tout. Franchement, ils assurent !
Mais... ! Revenons à présent à nos moutons !

Après Dirty White Boots s'ensuit une série de morceaux qui nous (gens de la fosse en particulier, THE PIT !) fait monter l'adrénaline en un temps record : American Woman, It ain't over 'til it's over, Strut... Les chansons s'enchaînent, Lenny se déchaîne et nous fait participer, et nous bien sûr, nous faisons tout ce qu'il demande. :þ Le public scande les paroles avec une ferveur quasi rituelle, les corps bougent (et transpirent) sur des rifs effrénés, les applaudissements battent leur plein... Bref, peu de temps s'en faut, et le feu sacré est dans la salle !
Nous avons tout de même eu le droit à un petit moment plus calme avec Sister (qui a duré un peu plus longtemps que la version studio bien évidemment). Un petit temps paisible bienvenu (et beau !) puisque les chansons qui l'ont suivie nous ont fait bougé encore plus que les précédentes.
Après un petit interlude où il nous a rappelé qu'il vivait à Paris et qu'il adorait notre capitale, Lenny nous a indiqué qu'il portait une autre ville dans son cœur et qu'elle porte le titre d'une chanson... Vous l'aurez peut-être compris, il a joué New York City ! Mais c'est avec Always on the Run que la salle (et la scène), déjà bien échauffée - dira-t-on -, s'est complètement déchaînée !
Le public chante en cœur le refain bien sûr, comme nous le ferons sur toutes les chansons jusqu'à la fin (dont une en particulier, j'y reviendrai). Mais c'est surtout le bœuf (ou faux bœuf préparé pour le show) incroyable qui me marque particulièrement et qui, couplé à la gestuelle sur scène, rend ce genre de moment tout simplement magique. Du grand délire, en quelque sorte, mais du délire géniallissime !
Une autre chanson qui a eu son petit effet (sur moi en tout cas), c'est Let Love Rule. Celle-ci débute fort avec une intro a cappela (je l'ai enregistrée *0*... bon, juste l'intro hein, j'aime profiter de mes concerts à fond mais je voulais aussi garder une trace pour noter la setlist !) et elle s'est ensuite prolongée, Lenny invitant le public à chanter le refrain et à nous faire entendre le plus possible. Aussi les musiciens ont joué piano, voire pianissimo. Lenny, tel un chef d'orchestre, a invité chaque partie de la salle à chanter, une à une, le refrain. Et nous avons chanté, chanté et chanté (je crois qu'on aurait pu répéter le refrain de Let Love Rule jusqu'à la fin de la nuit...). Après quoi, histoire de nous garder bien motivés, le beau Lenny a enchaîné avec Fly Away... puis une petite pause bienvenue !
Celle-ci aura été cependant de très courte durée (sincèrement, je ne suis pas sûre qu'il se soit absenté même 5 minutes, à la réflexion...). Et là, Lenny commence à nous parler un (tout) petit peu en français... mais finalement se ravise (allez, on parle tous anglais ! XD). Il nous rappelle la présence des caméras et nous indique qu'il va jouer quelques chansons du nouvel album, que les caméras vont nous filmer, NOUS ! (oui ! Maintenant qu'on est dégoulinants de sueur, so sexy :-p ) et pour que nous donnions tout ce que nous avons...
Eh bien j'avoue, c'est sans difficulté que nous le faisons, puisque c'est avec Sex que s'ouvre ce retour ! Et Sex, c'est une chanson que j'adore (et je ne suis pas la seule apparemment). Évidemment, c'est aussi une chanson qui fait monter la température de la salle de quelques degrés supplémentaires ;-) et celle-ci ne redescend pas lorsque la chanson est suivie de The Chamber et, enfin, de Are you Gonna Go my Way, où l'on atteint le point culminant : dans la fosse, ça danse, ça saute et ça lève les bras en les mouvant de gauche à droite (bon, les deux dernières actions, sur demande certes...). Le show s'achève, Lenny présente ses musiciens et choristes qui sont applaudis chaleureusement. Tout le monde quitte la scène ; cette fois, c'est bel et bien terminé....
En sortant sans réellement me presser, il me faut constater que ces 2 heures sont passées bien trop vite. Pendant celles-ci, la set-list aura donc été la suivante :

1. White Dirty Boots
2. American Woman
3. It ain't over until it's over
4. Strut
5. Dancing 'til Dawn
6. Sister
7. New York City
8. Dig In
9. Always on the Run
10. I Belong to You
11. Let Love Rule
12. Fly Away
13. Sex
14. The Chamber
15. Are you Gonna go my way

15 chansons en 2 heures, cela paraît toujours trop court mais c'est toujours ainsi en concert, et encore plus lorsqu'ils sont excellents comme celui-ci.
En prenant le chemin du retour, je m'arrête au passage au stand des goodies prendre quelques souvenirs : un programme et un t-shirt (qui va sûrement me servir de pyjama, mais chut !).

ah, les jolis goodies ♥

En tout cas, une chose est sûre, c'était un vrai show, comme je les aime, avec des variantes, des bœufs géniaux qu'ils aient été participatifs ou non, et une ambiance du feu de dieu ! 
Pas de doute, je retournerai voir Lenny Kravitz dès que l'occasion se présentera !!

2 commentaires:

  1. et pour t'avoir vue la semaine qui suivait le concert, je peux dire:
    OUUUUUUUUUH FANGIRL <3 *w*

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    1. bah grave :þ et j'assume !! Comme pour Bruno Mars, je sais pas si tu te souviens XD (et encore, tu m'as pas vu post-concert de Dir en grey :þ)

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