mercredi 27 mai 2015

Live report : Dir en grey au Bataclan

Woah !! Deux articles dans la même soirée ! Mais que se passe-t-il ?! (mais qu'est-ce qu'il se passe !?!).

Bref ! Le présent article ne peut point attendre, car contrairement aux films, les live reports ça s'écrit à chaud !! (enfin là, à tiède, si l'expression existait :þ).
Hier soir a eu lieu à Paris le concert de Dir en grey, de passage pour leur tournée THE UNSTOPPABLE LIFE.

La première partie, le groupe DAGOBA, a bien chauffé la salle en insinuant une ambiance déjà bien survoltée. Après, je ne peux pas vraiment dire que j'ai apprécié leur prestation, étant donné que je suis arrivée lorsqu'ils terminaient ^^;; (merci les bouchons sur le périph, heureusement que le trajet depuis Orléans s'était fait sans encombre, hm hm...). 
J'entrerai donc directement dans le vif du sujet !

Tout d'abord, la setlist, composée uniquement de morceaux issus de ARCHE, (à l'exception du ENCORE) confirme pour ma part que l'album est vraiment taillé pour le live (mais c'est valable pour tous leurs albums, ceci dit).
Hier soir, le public aura eu droit à :

1.  咀嚼 (soshaku)
2. Chain repulsion
3. Sustain the untruth
4. Un deux
5. 鱗 (uroko)
6. 濤声 (tousei)
7. 輪郭 (rinkaku)
8. 空谷の跫音 (kuukoku no kyouon)
9.  禍夜想 (magayasou)
10. Phenomenon
11. Behind a vacant image
12. Cause of fickleness
13. The inferno
14. Revelation of mankind

ENCORE :
15. THE FINAL
16. 朔 -saku-
17. 激しさと、この胸の中で絡み付いた灼熱の闇 (hageshisa to, kono mune no naka de karamitsuita shakunetsu no yami)

Rien que la vue de cette setlist donne le ton, si j'ose dire ! Beaucoup de bourrin, mais le tout assez tempéré avec des passages plus calmes.
Mais... parlons un peu des membres, pour commencer ! ;-)
Le groupe semblait bien dans l'ambiance de cette soirée, et cela fait plaisir à voir : Kaoru qui se dodelinait dansait au rythme de ses riffs, idem pour Die, et Toshiya qui était totalement survolté (vous montez de plus en plus dans mon estime cher monsieur !)

 impossible de ne pas mettre une photo de Toshiya ♥ (créditphoto : instagram de loloeos7d)


Shinya, lui, est égal à lui-même, confiné au fond derrière sa batterie (on pense à toi quand même) et Kyo... 
...
*attention, avis purement subjectif en approche*
...
Kyo m'impressionne décidément de plus en plus vocalement, le fourbe ! Il est vraiment devenu très, très bon et passe du growl guttural à des falsettos avec une aisance toute naturelle (et sans fausse note... !) ; il envoie du lourd ! Et puis, je ne peux pas parler de lui sans évoquer son magnifique corps et sa sexitude... hem hem, le critère physique :þ (fangirl un jour, comme dirait l'autre...), il faut dire que ce n'est pas de ma faute s'il fait profiter de la vue \o/ (non ! je ne me décharge pas DU TOUT !)... bref, tout ça juste pour dire que j'aime vraiment bien sa coupe (quelle belle crête en banane, j'en suis jalouse) et que je veux bien les mêmes abdos (je fais du sport pourtant... en plus ça aide bien pour les growls !)


Bitch please, look at these abs !(crédits photo : instagram de loloeos7d et mauroparis)

Après ce petit instant de fangirlism, revenons à l'essentiel, le live en lui-même ! 
Tout d'abord, l'atmosphère générale.
Il y avait dans la fosse hier soir une ambiance survoltée, avec un vrai mosh pit qui pogotte (voire plus) et du slam... autant dire pas forcément des choses que j'apprécie (surtout le slam...). Aussi, pour le coup, je n'étais pas mécontente d'être au fond (près du bar, ahah !), à hauteur de scène (pas de tête qui gêne !), et bien en face. Un peu de distance, mais pas trop, car je voyais très bien. Mon seul regret est que, par conséquent, je n'étais pas dans la zone de public qui "vit l'instant" dans le sens où à ce niveau personne ne levait les bras en cadence ou ne chantait quelques passages (c'est triste ça quand même... snif), et ça me démangeait bien par moment, je dois l'avouer !

Niveau chansons, comme indiqué plus haut ARCHE est un très bon album, bien calibré en live. Je n'évoquerai pas toutes les chansons, parce que dans l'ensemble je les aime (quasiment) toutes et qu'elles rendaient toutes très bien hier soir. Aussi, je parlerai de celles qui m'ont le plus plue et/ou marquée, ma préférence allant néanmoins pour les mêmes chansons que la version studio. 
鱗 (uroko) est une véritable tuerie ; c'est déjà un petit bijou -de violence, il faut bien le dire- sur l'album en particulier sur le plan vocal, et c'est bien l'une des chansons où l'on se rend vraiment compte de la maîtrise de Kyo, qui doit quand même bien s'amuser dessus. Shinya doit aussi bien se faire plaisir avec le rythme effréné de la batterie sur ce morceau (que disais-je tout à l'heure, n'oublions pas Shinya... !).
Bien sûr, j'étais plus que ravie d'entendre ENFIN Phenomenon en direct. C'est mon morceau préféré dans ARCHE, et le moins que l'on puisse dire c'est que, si l'on a pas une petite idée du thème de la chanson, l'interprétation et la gestuelle de Kyo hier permettait de mettre les choses au clair tant ça transpirait le bondage (avec le fil du micro, et je peux vous assurer que c'était autrement bien plus sexy que ce que pourrait faire M. Grey, ahah !) et un désir charnel un peu malsain. (et encore une fois, les abdals et les déhanchés, ça aide bien à la mise en scène, n'est-ce pas...). Et puis le côté transcendant du refrain à la fin... à tomber en live.


Petit ajout parce que j'ai trouvé une vidéo sur Youtube de la presta sur Phenomenon ♥♥♥ (merci  Miyuu5 pour cette vidéo !)

J'ai néanmoins peut-être été (peut-être) un peu déçue concernant la prestation sur 濤声 (tousei), que je préfère plus calme, mais c'est peut-être aussi parce que j'aurais tellement préféré avoir droit à 懐春 (kaishun) à la place que mon avis un peu biaisé ! Ceci dit, j'ai l'impression qu'au niveau de l'interprétation de Kyo n'est pas encore tout à fait arrivé à maturité sur la version live de cette chanson, il en a peut-être un peu trop fait pour le coup, même si sa chute (calculée j'entends bien) était assez collector. Et désolée hein, je n'ai rien à dire sur la performance des autres, ils font tout bien aussi :þ rien à redire !
Autre petite déception du soir, c'est l'absence de midwife dans la setlist. Elle est tellement démente, j'aurais bien aimé entendre le rendu sur scène...
En revanche, j'ai également eu une bonne surprise avec The inferno et Revelation of mankind. Il s'agit des deux derniers morceaux sur l'album, mais aussi de ceux que j'aime le moins. Pour tout dire, je ne les écoute quasiment jamais. Mais il faut avouer une chose : en live, ils rendent vraiment TROP BIEN ! Surtout The inferno, avec son petit riff bien sympa sur les 30 dernières secondes qui donne instantanément envie de dodeliner de la tête (comme Kaoru, en somme).
Autre bonne surprise, c'est la présence de 朔 -saku- pendant le encore, ça faisait longtemps ♥

Pour conclure, c'était donc un très bon live, mais de toute façon c'est toujours un vrai plaisir de retrouver Dir en grey sur scène (en bref, objectivité : zéro :þ). Le groupe était égal à lui-même, et les membres avaient l'air assez contents de l'ambiance général et du public. Le concert est passé à une vitesse folle et sitôt commencé, la notion du temps a été toute chamboulée, 5 minutes et c'était fini... (en réalité, c'était 1h30...). 
Au moins, ça prouve à quel point j'ai apprécié, et j'espère avoir l'occasion de les revoir prochainement ! :-D

Cinéma : Mad Max Fury Road

Ça y est ! Je l'ai vu !
Je suis donc allée voir Mad Max Fury Road dimanche dernier  avec des amis (parmi lesquels Muchachoses :3) !

 



Mad Max Fury Road prend donc place sur une terre ravagée, et nous présente une vision post-apocalyptique où l'eau (et les vivres) sont une denrée rare et précieuse.

Max, un homme perturbé par la mort de ses proches recherchant la solitude, se fait enlever et est emmené à la Citadelle dirigée par le cruel Immortan Joe pour servir de Globulard à un War Boy (comprendre par là, sa poche de type O négatif vivante...)...

Il sera entraîné malgré lui dans la fuite de l'Imperator Furiosa, qui a décidé de trahir Immortan Joe et lui a volé son bien le plus précieux...
Bien entendu, l'homme, furieux, va lancer des troupes à leurs poursuites...

Vous l'aurez compris, le scénario ne casse pas trois pattes à un canard !
Ce qui fait la force de Mad MAx Fury Road n'est pas sa profondeur scénaristique ou psychologique, mais bien son action, ses décors et ses gros véhicules... En bref, son esthétique bien particulière !
De nombreuses scènes sont justes époustouflantes dans le choix de plans, mais aussi, pour les scènes d'action, dans la chorégraphie. Sans (trop) spoiler, je dirais entre autre que l'on a quand même le droit à un sacré ballet de perchistes qui vaut le coup ! Une scène m'a également émerveiller esthétiquement, mais la décrire n'apporterait pas grand chose, aussi une photo vaut parfois plus que des mots :



Les nuages d'orage ! j'ai trouvé ça vraiment très beau visuellement :3


Malheureusement, cette déferlante visuelle et esthétique n'est parfois pas suffisante, et aussi beau et rythmé que le film puisse être, il souffre de son scénario si pauvre et stéréotypé.

Je pense qu'il aurait beaucoup gagné à avoir plus de profondeur, surtout qu'avec le background créé sur les personnages, il y avait de quoi faire (je vous invite à un peu de lecture à ce sujet sur le Wiki dédié).
Autre point noir, mais qui ne tient qu'à moi, mais je n'ai pas trouvé Max très convaincant ni très présent (en fait, ça pourrait être plutôt un spin off sur Furiosa non ?!). En fait, je ne l'ai pas trouvé assez taciturne, ahah ! S'il y a une suite, j'espère que Tom Hardy s'appropriera plus le personnage... Ceci dit, tempérons un peu ces propos, mais je pense que la VF y est aussi pour beaucoup (quel doublage horrible, ça me frustre de ne pas avoir eu le choix avec de la VOST... snif).

Pour conclure, Mad Max reste un très bon film, maiiiiiis lorsqu'on voit toutes les louanges qu'il reçoit, on s'attend à quelque chose de tellement exceptionnel qu'au final, les attentes n'étant pas toutes comblées, on est un peu déçu :-(
Reste à le revoir en VOST, ça sera toujours mieux ! (enfin meilleur dans ce cas, parce que le film est tout de même bien !)


mardi 12 mai 2015

Enfin un article ! Petites critiques cinématographiques :3

Eh bien eh bien eh bien !

Cela faisait un petit moment que je n'avais pas posté un petit article !
... Mais tout s'explique !

La semaine dernière et ce week-end, point de séance cinéma, il faut dire que les sorties ciné de la semaine n'étaient pas folichonnes...
Par contre, ça n'excuse en rien mon retard pour l'article sur Avengers : l’Ère d'Ultron, que j'ai vu en avant première :þ
Enfin bon, tout va bien, on va rattraper fissa fissa ce retard :3


L’Ère d'Ultron est dans la lignée du premier Avengers. Après la tentative d'invasion de Loki, les Avengers se sont appliqués à lutter contre HYDRA, détenteurs du sceptre de Loki (entre autres). Le précieux bien retrouvé, Tony Stark se met en tête (ou plutôt, Scarlet Witch l'a aidé à se mettre en tête ¬_¬) de créer une forme d'intelligence artificielle pour le maintien de la paix... et échoue lamentablement, créant plutôt son contraire : Ultron, un être artificiel qui n'apprécie rien de moins que le mal (oui, le mal c'est fun \o/).

Un scénario qui vaut ce qu'il vaut, mais qui remplit son contrat, avec de la castagne, de l'humour - les Avengers sont plus proches désormais et comme on dit, qui aime bien châtie bien, résultant ici à un petit concours de vannes. On a même droit à une petite touche de romance plus ou moins bienvenue selon les cas : <SPOILER> autant Black Widow et Hulk c'est assez drôle et ça pimente un peu, que la famille de Hawkeye... ben on s'en serait bien passé, en fait :þ</SPOILER>. On compte également l'arrivée de deux nouveaux personnages : Quicksilver et Scarlet Witch (perso, j'attends plutôt de les (re)voir dans X-Men mais bon, je n'ai rien contre la représentation qui est faite d'eux ici...).
Bref, sans être le film du siècle, on passe un bon moment devant Avengers: l’Ère d'Ultron ! :-D


Changement complet de registre maintenant, avec le film de Ryan Gosling : Lost River !


Dans une ville américaine quasiment laissée à l'abandon vivent Billy, mère célibataire, et ses deux fils : Bones et Franky.
Alors que Billy va s'enfoncer dans un sombre business afin de subvenir aux besoins de sa famille et garder sa maison, son fils Billy va lui aussi tenter de sauver ses proches de cette ville morte qui, petit à petit, les dévore.

Il est difficile pour moi de donner un avis sur Lost River. En effet, impossible de dire si j'ai aimé ou non ce film. Dans tous les cas, il faut admettre qu'il s'agit là d'un premier long métrage très particulier. La photographie - couleurs, cadrage - est très belle et on sent l'influence des réalisateurs avec lesquelles a travaillé Ryan Gosling, notamment Nicolas Winding Refn, pour qui il a tourné dans Drive et Only God Forgives.
Le scénario un peu particulier, et bien que n'étant pas compliqué il est assez alambiqué avec son lot de personnages fort particuliers. Billy, ses fils et leur voisine sont normaux, mais pour les autres... hmhm... Joker ? ^^; Le rythme du film, très lent et parfois (souvent) mutique contribue également fortement à cette ambiance particulière, vision tenant à la fois du cauchemar que d'une forme un peu magique, mystique d'un paradis perdu. (cf. l'affiche ci-dessus qui traduit bien cette impression).
Le choix des acteurs est en tout cas très judicieux, et pour n'en citer que quelques un, Christina Hendricks est tout à fait crédible dans le rôel de cette mère célibataire désœuvrée, le mutique Iain De Caestecker nous apparait comme l'alter ego du réalisateur (ce n'est pas une critique !), Matt Smith est assez terrifiant et totalement à contre-emploi, ce qui est juste génial (mais où est donc passé le sympathique Eleven ? °o°), et Ben Mendelsohn est, comme Matt Smith, tout à fait antipathique et flippant... Je ne les citerai pas tous mais tous les acteurs font du très bon travail !
En tous cas, je pense que ce film a besoin d'un second visionnage pour être apprécié à sa juste valeur ! Chose que je ferai prochainement, lorsque le premier aura reposé ;-)


Sur ce, je reviendrai prochainement, avec une petite critique de Mad Max : Fury Road (espérons-le !) !