lundi 21 juillet 2014

Cinéma : Dragons 2 et Transformers 4

Enfin un nouvel article ! Et sûrement le dernier avant une petite pause estivale...
Aujourd'hui, je vais évoquer les deux derniers films vus au cinéma, ça va parler de Dragons et d'Autobots !
Et pour bien commencer,  débutons avec Dragons 2 !



Dragons 2 prend place 5 ans après les premières aventures de Harold et Crokmou. La habitants de Berk et les dragons forment à présent une communauté soudée. Harold et son trop kiki-mimi Furie Nocturne explorent le monde afin de découvrir de nouvelles terres et de nouveaux dragons (et, qui sait, un autre furie ?). Ces explorations permettent aussi à Harold de fuir quelques discussions avec son père (pour ne pas changer hein... :þ) mais une expédition, au cours de laquelle notre héros et Astrid découvrent des chasseurs de dragons et leurs intentions, va tout changer...

Voilà les grandes lignes de ce deuxième opus. La réalisation est toujours aussi soignée, très fluide et joliment modélisée, avec les dragons toujours aussi beaux... enfin même plus maintenant. L'histoire est elle aussi bien ficelée ; les personnages ont gagné en maturité (l'intrigue se déroulant 5 ans après, heureusement), en tout conservant leurs traits d'humour (surtout la fine équipe formée par Kranedur, Kognedur, Varek et Rustik).
L'évolution de la relation entre Harold et Crokmou est également très travaillée et la complicité entre les deux personnages fait mouche. Les relations entre Crockmou avec les autres dragons sont elle aussi assez intéressantes (SPOIL : les scènes de jeux, avec Tempête, le dragon d'Astrid, et avec Cloudjumper, le dragon de Valka, sont adorables).
Les nouveaux personnages (et dragons !) ne sont pas en reste car hauts en couleurs, dont un en particulier qui est également le deutéragoniste.
SPOIL : je parle bien sûr de Valka, la mère -prétendument morte- de Harold. En réalité dragonnière, elle vit recluse, aidant et soignant les dragons. Les retrouvailles avec son fils, puis avec son mari, seront pour elle inattendues mais très touchantes. C'est un personnage bien construit et intéressant, un tantinet divisé dans ses choix, de par son dévouement pour les dragons et son envie de retrouver sa famille... oui, juste un tantinet parce que c'est un film familiale quand même, il faut dire que Stoïk la convainc assez rapidement... Un beau gosse le Stoïk, un beau gosse ! (cette dernière phrase est inspirée du corbeau dans Rebelle dans cette scène).

J'ai donc beaucoup aimé Dragons 2, qui est au moins l'égal du premier film, voire même parfois meilleur (mais ça, c'est parce que j'adore le comportement des dragons dans cet épisode). On rit (beaucoup), on est ému, bref ! Du tout bon ! :-D


En tout cas, une chose est sûre, c'est qu'on ne peut pas en dire autant du second film que je vais évoquer à présent : Transformers - l'âge de l'extinction.




Je dois dire que je n'ai pas vu les 3 précédents films, mais étant donné la teneur du scénario, je pense que ce n'était pas bien grave... :þ
Ici donc, exit Shia Laboeuf, remplacé par un nouveau personnage interprété par Mark Whalberg (bon, jusqu'ici, ce n'est pas plus mal :-p) : Cade Yeager, ingénieur à la ramasse qui peine à joindre les deux bouts, et aux relations conflictuelles avec sa fille Tessa (parce qu'il fallait bien placer une petite bimbo quelque part :þ). Leur vie va basculer lorsque Cade achète un vieux tas de ferraille camion qu'il va réparer, et qui s'avère être un Optimus Prime blessé, se cachant des humains.
Bon, bien sûr, à partir de là les ennuis commencent, car évidemment les autobots sont menacés par des méchants du gouvernement qui veulent détruire les Transformers, et j'en passe. 
Alors soit, on sait que l'intérêt du film n'est pas dans son scénario, mais lorsqu'on se retrouve avec des personnages tellement clichés et des répliques très cheap pendant 2h40 (oui, 2h40 !), c'est TRÈS long, et les combats entre Transformers ça ne fait pas tout.
Ceci dit, je me demande comment fait Michael Bay pour se surpasser à chaque fois, car on a quand même droit à une véritable farandole dont le point culminant est l'entrée en scène des Dinobots (et je peux le dire sans spoiler car il apparaissait déjà dans les teasers et trailers du film : grouah ! Regardez, je suis un T-rex qui crache du feu !). On va donc très loin dans la surenchère, parfois même trop loin car certaines scènes de combat sont illisibles (après, l'ayant vu en 3D, il faut avouer que ça n'aide pas non plus).
Et encore, je ne parle même pas du nombre de placements de produits qui est assez risible.

Pour conclure, même si je n'ai pas vu les 3 premiers films, je pense que ce 4ème épisode est à peu près équivalent (?) dans le sens où il faut débrancher son cerveau avant de se lancer dans son visionnage pour apprécier le grand spectacle. Après tout, c'est quand même de ça qu'il s'agit en premier lieu : de spectacle, d'effets spéciaux et d'explosions à gogo ; et au moins sur ce point-là on est servi.
En tout cas, on sait déjà qu'un 5ème film verra le jour... j'imagine bien Michael Bay, d'une logique imparable : pourquoi s'arrêter alors que ça marche ? Des personnages coquilles, une bimbo, des robots, des explosions... yeah \o/
Bon, je suis un peu sévère, soit, mais c'était vraiment long :-þ
Pourtant, il y a des films du même acabit que j'apprécie mais Transformers, ce n'est pas vraiment pour moi !

vendredi 4 juillet 2014

Critique Cinéma : The Edge of Tomorrow

Je suis dans une bonne lancée ces dernières semaines en termes de fréquentation du cinéma !
Il faut dire qu'il y a un certains nombres de films intéressants ! (et c'est aussi peut-être pour compenser un mois d'août qui ne sera pas du tout productif de ce côté-là, vacances à l'étranger oblige !).
Avant-hier, je suis donc allée voir The Edge of Tomorrow.




Je n'ai pas lu le roman All you Need is Kill, dont il est tiré, ni lu l'adaptation graphique du roman. Pas de point de comparaison donc (même si je connais quelques éléments) et une envie de lire à présent le livre.
Le film était donc une bonne surprise. Habituellement, j'ai un peu de mal avec Tom Cruise qui a tendance à m'agacer très vite (je ne sais pas, mais je lui trouve toujours un petit air hautain qui m'horripile, ahah !), mais il remplit bien le job.
Emily Blunt n'est pas en reste, et c'est agréable de voir un personnage féminin aussi fort qui n'est pas le protagoniste (certes, c'est le deuteragoniste, mais quand même).
C'est donc un film de SF qui se laisse très bien regarder et qui reste assez cohérent dans son contexte malgré les boucles temporelles (contrairement à Transcendance hinhinhin... cf. mon article précédent). Les effets spéciaux sont réussis, les Mimics sont assez effrayants dans leur genre tout en restant très classes. On a même de l'humour, de par certaines mises en scène des morts du personnage joué par Cruise (SPOILER : sa mort sous la voiture en voulant s'échapper de l'entraînement est juste merveilleuse), qui est vraiment le bienvenu et permet de rendre le tout finalement moins sérieux que ça ne pourrait l'être.
Autre petite mention spéciale : pour une fois, c'est l'Europe qui est le terrain de jeu et non pas les États-Unis. Ça change un peu et c'est BIEN ! 

Pour conclure, c'est un bon blockbuster qui remplit son contrat et fait passer un bon moment, avec des scènes d'action sympathiques et une pointe d'humour non négligeable :-D