jeudi 27 novembre 2014

Live report : Neko Light Orchestra - Echos de la Vallée du Vent

Et de deux !
Eh oui ! Deux concerts en l'espace de 3 jours, ça faisait (très) longtemps que ça ne m'était pas arrivé !

Dans un genre tout à fait différent du concert de Lenny Kravitz (Lennyyyyy ♥), je suis allée voir, avec Caroline et Vincent, le Neko Light Orchestra pour le concert des Échos de la Vallée du Vent, hommage aux films de Hayao Miyazaki et plus généralement aux films des studios Ghibli.



L'événement avait lieu au cinéma Pathé d'Orléans, avec une salle non pas complète mais tout de même joliment remplie.

Pour commencer, évoquons la scénographie !
J'ai trouvé celle-ci plutôt bien trouvée, avec des peluches à l'effigie de personnages issus des films de  Hayao Miyazaki parmi lesquelles figurait une très belle collection de Totoro ! Ah, Totoro... il est trop kiki ♥ 
Des grosses ampoules rondes étaient également disséminées autour des instruments et allumées par moments, afin de mettre en valeur certains passages (lors de solos notamment). L'éclairage principal était généralement dans les tons bleus... à l'effigie du groupe, j'ai envie de dire ! 
Des images des films, ou des extraits, étaient également diffusés en arrière-plan, ainsi que des dialogues, pour la plupart inédits et enregistrés par les voix originales françaises. Le tout mettait définitivement dans l'ambiance !!

Groupe proche de son public et très sympathique de surcroit, le Neko Light Orchestra est constitué de personnes toutes très talentueuses et polyvalentes dans la maîtrise des instruments et/ou capacités vocales. Mes petites oreilles ont été émerveillées avec leur réinterprétations des compositions de Joe Hisaishi (que j'avais vu en concert aussi d'ailleurs avec Annick il y a déjà 3 ans... ah, que de bons souvenirs ♥). Les medleys se sont enchaînés pendant 2h30 : Nausicaa de la Vallée du Vent, Ponyo sur la Falaise, Le Château Ambulant, Le Château dans le Ciel, Le Voyage de Chihiro, Porco Rosso, Mon Voisin Totoro, Princesse Mononoke, Le Vent se Lève, ou encore Le Tombeau des Lucioles (snif ;_;) ou Arrietty ; je n'ai pas vu le temps passer devant tant d'émerveillement.
Toutes les musiques ont bénéficié de très belles interprétations, mais j'ai bien sûr mes petites favorites qui sont, d'une façon générale, les thèmes que j'aime le plus dans leur version originale : le thème de Chihiro, celui de Princesse Mononoke et celui du Tombeau des Lucioles, interprété sobrement au piano et qui m'a fait verser une petite larme (car il m'est impossible d'écouter ce thème sans repenser au film...).
Il est difficile de décrire plus ce concert, qui somme toute était assez calme, ce qui est normal au vu du sujet traité. Mais, pour résumer l'effet produit, je dois dire que j'avais, comme on dit souvent lorsque quelque chose nous émeut, des frissons à l'écoute de ces medleys ! Il s'agit d'une expérience somme toute très différente de celle du dimanche où adrénaline battait son plein (tellement que j'en avais un excédent pendant 2 jours... !) car c'était un sentiment plus proche de la mélancolie qui régnait ici. Que dire de plus, mise à part que c'était un très beau concert !
...
Ah si ! Le groupe nous a annoncé qu'il reviendrait à Orléans dans 3 mois, pour un autre concert : les Échos de la Terre du Milieu
Et pensez-vous, je pense bien y assister également :-)

lundi 24 novembre 2014

Live Report : Lenny Kravitz à Paris Bercy

La semaine ayant précédée ce concert fut assez mouvementée, car je n'avais personne pour m'accompagner. J'étais un peu tendue comme je n'avais jamais fait Bercy, qui en impose quand même par sa taille, et donc dans un état d'énervement assez prononcé ; sans compter que la semaine a été speed au travail également, histoire de rajouter une petite couche de stress supplémentaire (désolée pour les amis qui ont subi ça ^^; ).
Hier donc, après avoir fait mes préparatifs en avance, je pars à 12h45, direction Paris ! Arrivée à 14h30 dans la queue pour la fosse, j'ai bien fait de me munir d'un livre (Les Apparences ! Et Gone Girl est bien fidèle au roman, du moins pour ce que j'en ai lu pour l'instant). Le temps d'attente a été long, mais bénéfique. En effet, à cette heure d'arrivée, la queue n'était pas énorme, et j'ai ainsi pu me placer au milieu de la fosse, tout devant, 3ème rangée. Autant dire une vue que je n'espérais pas à Bercy !

La première partie débute alors, à 19h00 pimpantes. Je ne connaissais pas le groupe, répondant au nom de Trombone Shorty & Orleans Avenue, mais celui-ci est une très agréable surprise. Composé de six membres, on retrouve un noyau de base basse/batterie/guitare, mais aussi deux saxophonistes et le chanteur, jouant également du trombone (et du tambourin, accessoirement). Les compositions sont punchy, le groupe très sympathique, et met une ambiance festive dans la salle. Bref, du tout bon ! On peut trouver les albums sur Deezer, je vous invite à jeter un œil (et une oreille attentive) à la page qui leur est dédiée !

Après 45 minutes de découverte musicale, on nous annonce un entracte de 20 minutes... qui en durera en réalité 45 :þ (pas pressé Lenny, peut-être attendait-il que nous scandions son nom !? XD). Durant ce laps de temps, deux constats. Le premier, c'est que je compte un nombre important de caméras, et pas n'importe quoi : 2/3 caméras à l'épaule, une avec trépied mouvant pour des travelings et au moins 1 (2 ?) sur trépied fixe... ça sent le concert filmé (j'aime cette idée !). Le second constat, c'est que le milieu de la fosse a été un peu agité, mais heureusement tout était réglé lorsque (le beau ♥) Lenny arrive sur scène.
Tout de cuir et de brillants vêtu, équipé de lunettes de soleil, il nous fait une entrée très rock qui démarre sur les chapeaux de roues avec Dirty White Boots !

Tout de cuir et de brillants vêtu donc... (Hm, cette photo ne donne pas une pose pas très virile, mais merci bien quand même, M. Guillot de l'AFP :Þ)


Le son est très bon en termes de réglages, j'avais oublié mes boules quies (noooon !) et pourtant je n'ai pas souffert de bourdonnements à la sortie. D'un côté, heureusement que le son était parfait pour un tel événement, parce que les portes n'ont pas été ouvertes à l'heure car les balances n'étaient pas terminées. :þ L'éclairage est lui somme toute assez simple, avec un écran géant à l'arrière, mais efficace. Les musiciens et choristes qui accompagnent Lenny Kravitz sont excellents et forment une belle équipe qui en veut et qui donne tout. Franchement, ils assurent !
Mais... ! Revenons à présent à nos moutons !

Après Dirty White Boots s'ensuit une série de morceaux qui nous (gens de la fosse en particulier, THE PIT !) fait monter l'adrénaline en un temps record : American Woman, It ain't over 'til it's over, Strut... Les chansons s'enchaînent, Lenny se déchaîne et nous fait participer, et nous bien sûr, nous faisons tout ce qu'il demande. :þ Le public scande les paroles avec une ferveur quasi rituelle, les corps bougent (et transpirent) sur des rifs effrénés, les applaudissements battent leur plein... Bref, peu de temps s'en faut, et le feu sacré est dans la salle !
Nous avons tout de même eu le droit à un petit moment plus calme avec Sister (qui a duré un peu plus longtemps que la version studio bien évidemment). Un petit temps paisible bienvenu (et beau !) puisque les chansons qui l'ont suivie nous ont fait bougé encore plus que les précédentes.
Après un petit interlude où il nous a rappelé qu'il vivait à Paris et qu'il adorait notre capitale, Lenny nous a indiqué qu'il portait une autre ville dans son cœur et qu'elle porte le titre d'une chanson... Vous l'aurez peut-être compris, il a joué New York City ! Mais c'est avec Always on the Run que la salle (et la scène), déjà bien échauffée - dira-t-on -, s'est complètement déchaînée !
Le public chante en cœur le refain bien sûr, comme nous le ferons sur toutes les chansons jusqu'à la fin (dont une en particulier, j'y reviendrai). Mais c'est surtout le bœuf (ou faux bœuf préparé pour le show) incroyable qui me marque particulièrement et qui, couplé à la gestuelle sur scène, rend ce genre de moment tout simplement magique. Du grand délire, en quelque sorte, mais du délire géniallissime !
Une autre chanson qui a eu son petit effet (sur moi en tout cas), c'est Let Love Rule. Celle-ci débute fort avec une intro a cappela (je l'ai enregistrée *0*... bon, juste l'intro hein, j'aime profiter de mes concerts à fond mais je voulais aussi garder une trace pour noter la setlist !) et elle s'est ensuite prolongée, Lenny invitant le public à chanter le refrain et à nous faire entendre le plus possible. Aussi les musiciens ont joué piano, voire pianissimo. Lenny, tel un chef d'orchestre, a invité chaque partie de la salle à chanter, une à une, le refrain. Et nous avons chanté, chanté et chanté (je crois qu'on aurait pu répéter le refrain de Let Love Rule jusqu'à la fin de la nuit...). Après quoi, histoire de nous garder bien motivés, le beau Lenny a enchaîné avec Fly Away... puis une petite pause bienvenue !
Celle-ci aura été cependant de très courte durée (sincèrement, je ne suis pas sûre qu'il se soit absenté même 5 minutes, à la réflexion...). Et là, Lenny commence à nous parler un (tout) petit peu en français... mais finalement se ravise (allez, on parle tous anglais ! XD). Il nous rappelle la présence des caméras et nous indique qu'il va jouer quelques chansons du nouvel album, que les caméras vont nous filmer, NOUS ! (oui ! Maintenant qu'on est dégoulinants de sueur, so sexy :-p ) et pour que nous donnions tout ce que nous avons...
Eh bien j'avoue, c'est sans difficulté que nous le faisons, puisque c'est avec Sex que s'ouvre ce retour ! Et Sex, c'est une chanson que j'adore (et je ne suis pas la seule apparemment). Évidemment, c'est aussi une chanson qui fait monter la température de la salle de quelques degrés supplémentaires ;-) et celle-ci ne redescend pas lorsque la chanson est suivie de The Chamber et, enfin, de Are you Gonna Go my Way, où l'on atteint le point culminant : dans la fosse, ça danse, ça saute et ça lève les bras en les mouvant de gauche à droite (bon, les deux dernières actions, sur demande certes...). Le show s'achève, Lenny présente ses musiciens et choristes qui sont applaudis chaleureusement. Tout le monde quitte la scène ; cette fois, c'est bel et bien terminé....
En sortant sans réellement me presser, il me faut constater que ces 2 heures sont passées bien trop vite. Pendant celles-ci, la set-list aura donc été la suivante :

1. White Dirty Boots
2. American Woman
3. It ain't over until it's over
4. Strut
5. Dancing 'til Dawn
6. Sister
7. New York City
8. Dig In
9. Always on the Run
10. I Belong to You
11. Let Love Rule
12. Fly Away
13. Sex
14. The Chamber
15. Are you Gonna go my way

15 chansons en 2 heures, cela paraît toujours trop court mais c'est toujours ainsi en concert, et encore plus lorsqu'ils sont excellents comme celui-ci.
En prenant le chemin du retour, je m'arrête au passage au stand des goodies prendre quelques souvenirs : un programme et un t-shirt (qui va sûrement me servir de pyjama, mais chut !).

ah, les jolis goodies ♥

En tout cas, une chose est sûre, c'était un vrai show, comme je les aime, avec des variantes, des bœufs géniaux qu'ils aient été participatifs ou non, et une ambiance du feu de dieu ! 
Pas de doute, je retournerai voir Lenny Kravitz dès que l'occasion se présentera !!

Parlons un peu littérature

J'ai menti.
Ce nouvel article n'est, finalement, pas le live report du concert de Lenny Kravitz.
A la vérité, bien que celui-ci soit rédigé, il séjourne bien au chaud, dans les brouillons.
Pourquoi ne pas le publier, pourront penser certains (les rares) d'entre vous qui lisent ces lignes.
Parce que pour l'instant, je vais faire mon égoïste et le garder pour moi... :þ Enfin c'est aussi parce que je veux le relire et le compléter au besoin ; il ne devrait donc, a priori, pas (trop) tarder !

Il est en revanche autre chose que je souhaite partager dans l'immédiat, c'est mon coup de cœur littéraire,  pour un auteur : Haruki Murakami.
Je dois avouer que je n'ai découvert ses écrits qu'assez récemment -depuis combien de temps exactement, je ne saurai le dire mais probablement un an et demi, voire un peu plus ? - après avoir lu la trilogie 1Q84, que mon beau-frère m'avait prêtée. J'avais été, dès lors, séduite par le style et ai plongé dans l'histoire de Tengo et Aomame, dévorant les trois tomes.
Il faut avouer que la traduction française est d'excellente facture. Je pense que l'univers est parfaitement retranscrit. 
Et qu'est-ce que l'univers de Haruki Murakami ? Son écriture est très limpide, aérienne et de ce fait agréable à lire. Ses histoires, si elles sont ancrées dans une réalité bien définie et représentative du Japon, comportent toujours une part d'irréel, de fantastique. Celle-ci est par ailleurs bien souvent prétexte à un message plus symbolique au sein de l’œuvre, permettant aux personnages de se transcender. C'est, du moins, ainsi que je le perçois.
Les personnages des romans de Murakami sont surprenants d'authenticité ; il m'est aisé de me rapprocher de ces derniers (certes, pas tous, et pas dans tous les romans), ce qui est somme toute chose peu fréquente dans mes lectures que je parcoure habituellement d'un regard totalement extérieur. Aussi, il est agréable de pouvoir s'identifier à ces protagonistes, qui portent en eux une certaine sensibilité, parfois  accrue, parfois sous-jacente.
La lecture de ces œuvres pourra en rebuter certains, d'autant plus que celles-ci se terminent la plupart du temps de façon abrupte, laissant une impression d'inachevé. De nombreux points restent en suspens, et Murakami semble apprécier laisser à son lecteur libre cours à son imagination et interprétation quant à ces nombreux éléments, par ailleurs souvent décrits poétiquement ou métaphoriquement.
Pour ma part, cette volonté de l'auteur de laisser à ses lecteurs le libre arbitre ne me gêne pas du tout. Au contraire, j'apprécie grandement cet aspect, même s'il peut paraître parfois un peu frustrant concernant certains éléments (*SPOIL* dans 1Q84 notamment, j'aurais aimé en savoir plus sur les Little People */SPOIL*), c'est en général un exercice intellectuel bienvenu que d’échafauder des théories sur le(s) sens et messages qu'a voulu transmettre l'auteur.
Enfin, je pourrais parler des heures de mon intérêt pour les romans de Murakami, mais plutôt que de m'étendre sur le sujet, je préfère le clore sur une citation du dernier roman que j'ai lu, Les Amants du Spoutnik. J'aurais pu choisir d'autres passages, mais celui-ci est assez représentatif du roman, dont les personnages, s'ils gravitent les uns autour des autres (tels des satellites, des Spoutniks), éprouvent chacun de l'amour unilatérale à l'égard d'un(e) autre et sont emprunts d'une profonde solitude :

"Pourquoi sommes-nous si seuls ? me demandai-je. Pourquoi est-il nécessaire que nous soyons si seuls ? Tant de gens vivent dans ce monde en attendant quelque chose les uns des autres, et ils sont néanmoins contraints à rester irrémédiablement coupés des autres. Cette planète continue-t-elle de tourner uniquement pour nourrir la solitude des hommes qui la peuplent ?"

Ah... j'adore ♥
Pour peu que vous aimiez des œuvres empruntes de poésie et de mélancolie, je ne peux que vous conseillez la lecture des romans de Haruki Murakami. Le dernier en date - L'Incolore Tsukuru et ses années de pèlerinage -, que je n'ai pas encore eu l'occasion de lire, est par ailleurs apparemment l'un des plus accessibles ; certainement un bon ouvrage pour commencer !

jeudi 13 novembre 2014

Critique cinéma : Paradise Lost

Allez hop, on enchaîne !
En fait, je ne comptais pas aller voir Paradise Lost avant ce week-end, mais hier était le dernier jour de diffusion en VOST dans ma ville, alors...


Nick, un jeune canadien qui s'installe en Colombie avec son frère Dylan afin de vivre près de la plage en tenant un petit commerce. Là-bas, il tombe amoureux de la belle Maria. Celle-ci est la nièce d'un certain Pablo Escobar...

Tout d'abord, une bonne chose à savoir, c'est que Paradise Lost n'est pas à proprement parler à biopic sur Pablo Escobar, mais une fiction inspiré de faits réels.
Benicio del Toro est parfait dans le rôle. Il fait un Pablo Escobar très convaincant, à la fois complètement antipathique et incroyable de cruauté, mais en même temps très charismatique et un homme aimant avec sa famille. En somme, une personnalité très versatile... et dangereux, très dangereux. On ne peut s'empêcher de le détester et de le craindre, comme Nick, mais on peut aussi comprendre l'admiration qu'éprouve Maria à son égard, elle qui ne voit que les côtés positifs de son oncle.
Josh Hutcherson est également convaincant dans le rôle du jeune "gringo" entraîné malgré lui dans cette spirale néfaste, et il n'a pas à rougir de sa prestation face à l'imposant Benicio !
Le film est donc, sur ce point, un pari réussi.
Paradise Lost souffre cependant de longueurs à cause d'un rythme parfois trop saccadé, et une scène d'ouverture dont on aurait pu se passer : <SPOILER>le film commence par un passage de la scène final, étant donné qu'on la revoit, elle n'a pas vraiment d'intérêt, si ce n'est celui de... spoiler ? (parce que bon, je suis sûre que tout le monde ne connait pas les anecdotes sur Escobar sur les doigts de la main)</SPOILER>.
Le film y perd un peu de force car on décroche parfois. Il m'est arrivé de regardé 2/3 fois ma montre, alors que l'histoire est pourtant digne d'intérêt.
Il faut donc faire un tant soit peu preuve de patience à certains moments, pour apprécier le reste, qui reste majoritaire et qui est très bien ficelé !

Pour conclure, Paradise Lost reste un très bon thriller, que les amateurs du genre devraient appréciés et qui, s'il n'a pas été vu au cinéma, sera tout aussi appréciable sur le canapé ;-)

dimanche 9 novembre 2014

Cinéma : Interstellar

En ce dimanche matin, direction le cinéma pour la séance (en VOST !) d'Interstellar.
Pas grand monde le matin,  un paquet de pop-corn contre la petite faim du midi et nous voilà bien installés !


Dans le futur, la Terre devient inhospitalière pour l'Homme. Le mildiou, couplé à de violentes tempêtes, ravagent les cultures. Les ressources s'épuisent, malgré une reconversion de masse de la population vers l'agriculture.
Cooper était pilote à la NASA. Veuf, il cultive aujourd'hui le maïs pour subvenir aux besoins de sa famille : son beau-père Donald, son fils Tom et sa précieuse fille, Murph. Mais un jour, un événement conduit Cooper et Murph à se rendre à la NASA où il apprend qu'une possibilité de sauver l'humanité existe, grâce à l'existence d'un trou de ver aboutissant à d'autres systèmes solaires abritant des planètes potentiellement habitables. Cooper devient alors le pilote d'une expédition interstellaire...

 
Comme toujours (ou au moins le plus souvent) avec Nolan, le film se veut très réaliste et cérébral malgré la très grande part de science-fiction. Le scénario s'appuie donc sans grande surprise sur de véritables travaux scientifiques (ceux de Kit Thorne ; pour un peu plus d'infos, cet article intéressant en parle), ce qui le rend plutôt viable dans la durée puisque le film, rappelons-le, dure tout de même 2h49. 
Personnellement, je n'ai pas vu le temps passer. Le film est divisé en 2 parties distinctes. La première installant le contexte et mettant en place la psychologie des personnages principaux et une seconde relatant de l'expédition avec, en parallèle, la vie de ceux restés "en bas". Les liens entre Cooper et Murph est très touchant, mais les autres personnages ne sont pas en reste. Avec des acteurs parfaits dans leurs rôles (thumbs up pour Matthew McConaughey, Anne Hathaway et Jessica Chastain) et des grandes pointures au casting, les personnages - même si au final peu présents pour certains - ont tous une certaine importance et un rôle parfois crucial. J'ajoute une petite mention pour les robots TARS et CASE qui sont très attachants à leur façon (surtout TARS <SPOILER> et son pourcentage d'humour - qui je le sens va devenir une source de private joke bientôt - </SPOILER>).
Visuellement, le film est aussi une vraie claque. L'espace, c'est beau ! Et les planètes inconnues, même si inhospitalières, le sont aussi. Les images sont d'ailleurs sublimées par la bande-son qui colle parfaitement et contribue à transcender l'ambiance du film, orchestrée par un Hans Zimmer manifestement inspiré.

Vous l'aurez compris, j'ai adoré Interstellar ! Une vraie petite bombe de science-fiction, avec un côté réaliste. Si le film en met plein les mirettes, il pousse aussi à une réflexion à ce que nous devrions faire si nous étions confronter à une situation similaire à celle vécue par les personnages. Quels choix ferions-nous ? Mais c'est aussi une réflexion plus large sur le genre humain, les liens qui nous unissent (et l'amour inconditionnelle... ah, c'est beau...).

Bref... Allez vite le voir ! :þ

samedi 8 novembre 2014

Cinéma : Le Juge

C'est enfin le week-end !!! Et qui plus est un week-end prolongé ! ♥ 
Je n'avais pas prévu d'aller voir Le Juge, mais le film a été voté pour passer une petite fin d'après-midi/soirée avec un ami (et dur fut le choix, ponctué par plusieurs échanges de SMS, ahahah :þ).
Quelquefois voir un film que l'on ne projetait pas de visionner peut se révéler une bonne surprise. Alors, qu'en est-il du Juge ?


Bon, j'ai un peu la flegme alors pour une fois, je vais prendre le résumé d'allociné...

Fils de magistrat, Hank Palmer, grand avocat, revient dans la petite ville de son enfance, où son père, qu'il n'a pas revu depuis longtemps, est soupçonné de meurtre. Il décide alors de mener l'enquête pour découvrir la vérité et, chemin faisant, renoue avec sa famille avec laquelle il avait pris ses distances… 

Bon en fait ce résumé n'est pas top... Hank revient dans sa ville d'origine suite au décès de sa mère ; ses relations avec son père sont pour le moins tendu, le paternel le considérant avec froideur, comme s'il était un étranger. Hank n'a aucune intention de s'éterniser dans la maison familial, mai décide de reste lorsque son père est accusé d'homicide.
Le Juge, c'est donc avant tout un drame autour des relations familiales, et en particulier entre Hank et son père. Si celle-ci est conflictuelle et faite de rivalité, Hank défiant son père dès qu'il le peut, et le juge toujours prêt à le rabaisser. L'accusation d'homicide va cependant amener Hank à comprendre son père, jusqu'à la réconciliation. L'enquête et le jugement passent un peu au deuxième plan, l'accent étant mis sur les sentiments (drame oblige) et l'évolution des deux protagonistes.
Robert Downey Jr et Robert Duvall sont très justes dans leurs rôles respectifs et, si le film traite de sujets graves, il surprend néanmoins en intégrant quelques petits passages qui feront sourire. Cela apporte une dimension humaine et réaliste, puisque ne rit-on pas parfois, même dans les moments difficiles ?
Un petit point noir cependant, c'est que certains passages sont un peu longs vers le milieu du film (avis personnel, mais j'ai regardé 1/2 fois l'heure quand même) ; pour ma part un peu plus de dynamisme dans la mise en scène n'aurait parfois pas fait de mal.

En bref, autant dire que si vous n'aimez pas ce genre de film dramatique et sentimental, vous pourrez passer votre chemin.
En revanche, si vous aimez les histoires tristes et qui pousse à une certaine réflexion sur les relations humaines, Le Juge est fait pour vous ! 


Eh bien, cette critique était assez succinte ! ;-)

La prochaine sera Interstellar de Christopher Nolan (j'ai hâte), et attendez-vous à un live report du concert de Lenny Kravitz dans les semaines à venir ! (j'ai hâte aussi !)