lundi 27 octobre 2014

Cinéma : La Légende de Manolo

Je suis allée voir un film pour enfants. Et j'assume !
Le jour des morts, des mexicains, et des moustaches... ¡ Ay Caramba ! Je ne pouvais pas raté ça (surtout avec Guillermo del Toro à la production :þ).
Je suis donc allée voir La Légende de Manolo, avec Julien (et un gros paquet de pop-corn) !
Je tiens tout d'abord à signaler que si la salle était pleine de petites familles, nous n'étions pas les seuls grands enfants adultes sans enfants !




La Légende de Manolo, ou The Book of Life en VO (le titre en VO est tellement plus significatif en plus... bref -_-) se présente sous la forme d'une histoire, contée par une guide à une ribambelle d'enfants venus au musée. Cette histoire, c'est celle de Manolo, qu'elle puise dans le Livre de la Vie (qu'est-ce que je disais à propos du titre en VO déjà... ?). Pour illustrer ses propos, elle s'équipe de petites figurines en bois représentant les personnages qui, selon elle, ont réellement vécu...
Manolo, Joaqui(iiiiiiiiiiiiiiiiiii)n et Maria sont amis. Mais, depuis l'enfance, les deux garçons sont amoureux de la jeune fille. Deux entités déïques, La Muerte, douce régente du Pays des Âmes Chéris, et Xibalba, son ex à l'esprit sournois qui dirige le triste Pays des Âmes Oubliés, font alors le pari farfelu : chacun choisit l'un des garçons. Si Joaquin épouse Maria, Xibalba prendra les rennes du Pays des Âmes Chéris, et si c'est avec Manolo qu'elle se marie, il devra laisser les humains en paix et cesser de convoiter le pays des Âmes Chéris également !

Autour de ce scénario somme toute très classique, on retrouve d'autres trames assez habituelles : les conflits familiaux, la séparation, la jalousie...
Cependant, le tout est traité avec des petits traits d'humour très sympathiques, des bons morceaux musicaux (reprises de Radiohead, Elvis Priesley ou encore Rod Stewart) assez bien amenés puisque le personnage principal est passionné de musique.
Les personnages sont assez attachants et possèdent un design particulier (ils ont certes de belles moustaches, mais les nez sont... bizarres !), mais celui-ci a un certain charme. La mise en abîme de l'histoire de Manolo est fortement marqué dans le design ; les personnages du Livre de la Vie, excepté les dieux, sont tous articulés telles les marionnettes présentées au début du film. Loin de choquer, ce choix donne un petite touche visuelle supplémentaire qui colle bien à l'ambiance général du film.
En parlant de visuelle, le film en met plutôt plein la vue ; si le monde des vivants est très coloré, celui du Pays des Âmes Chéries l'est plus encore. Ce dernier est festif, c'est un lieu les morts sont colorés tels des cavaleras et profitent pleinement de leur état en faisant la fête. Pour résumer, il correspond fort bien à l'esprit de la Fête des Morts mexicaine. En outre, il est en total opposition avec le Pays des Âmes Oubliées, qui est lui gris et terne.
Par ailleurs le film porte aussi à travers ses personnages des petites réflexions : sur le féminisme avec le personnage de Maria, qui n'obéit à aucune règle de "bonne tenue d'une jeune fille", ou sur la nécessité de respecter des traditions dont celle de la corrida (tuer le taureau, c'est mal ; mais plus généralement, la torture envers les animaux... un petit plus bienvenu et qui permet la mise en scène d'un petit cochon adorable répondant au nom de Chuy :þ). Ces sujets sont tout de même présenté avec une certaine légèreté (c'est tout de même un film pour enfants), mais c'est toujours intéressant à voir.

En bref, c'est un bon petit film d'animation, coloré et au design original, bourré d'humour et avec un petit cochon trop mignon ! :þ
Une bonne petite surprise à la veille de Halloween, en somme ;-)
...
...
...
Et parce que je ne résiste pas...

un petite affiche avec Chuy parce qu'il est trop kiki !! :3

dimanche 26 octobre 2014

Critique musicale : The Golden Echo de Kimbra

J'en avais parlé il y a quelques temps déjà, mais Kimbra a sorti un nouvel album au mois d'août, intitulé The Golden Echo. J'avais l'intention d'écrire un article à ce sujet depuis quelques temps déjà, mais je n'avais guère jusque là que noter mes impressions à la va-vite. Je ne suis d'ailleurs pas sûre de rédiger ici une critique constructive car il faut dire qu'en termes de musique, je ne suis clairement pas objective : étant un peu une éponge à émotions, j'ai tendance à préférer certaines chansons à d'autres pour des raisons qui n'ont strictement rien à voir avec leurs constructions et richesses musicales (même si ça joue, quand même ! :þ)
Essayons tout de même aujourd'hui de pallier cette lacune !
J'ai découvert cette artiste néo-zélandaise quelques temps après la sortie de son premier album VOWS, qui est un véritable petit bijou.
Pour ceux qui ne connaissent pas Kimbra, sa voix vous dira certainement quelque chose, car c'était elle qui accompagnait Gotye sur Somebody That I Used to Know, et elle a également participé à de nombreux projets dont le 3 artists, one song de Converse avec Mark Foster et le DJ A-Trak avec le (très bon) titre Warrior. En tout cas, de voix, elle en a une bien jolie, toute en nuances et qu'elle maîtrise fort bien. Personnellement, elle me donne des frissons, et j'adore ça !
A 24 ans, c'est une artiste complète -compositrice et (co)productrice de ses morceaux- et cela se sent, elle possède un univers qui lui est propre et aux multiples inspirations.

The Golden Echo est donc son 2ème album, et pourra rebuter au premier abord les aficionados de VOWS.
En effet, Kimbra nous livre ici un album très différent, mais pourtant tout aussi riche. Au cours des lives pour VOWS, on sentait déjà qu'elle s'amusait énormément à se mixer et se sampler en direct, tablette en main, pour livrer des versions live toujours plus personnalisées de ses chansons. Lorsque l'on suit son twitter, on peut également se rendre compte qu'elle voue presque un culte aux années 90 (aussi bien musicalement que vestimentairement parfois d'ailleurs ;-) )
Ces expériences et influences, nous les retrouvons sur The Golden Echo.


On trouve 12 titres dans ce nouvel album :
1. Teen Heat
2. 90s Music
3. Carolina
4. Goldmine
5. Miracle
6. Rescue Him
7. Madhouse
8. Everylovin' Ya
9. As You Are
10. Love in High Places
11. Nobody But You
12. Waltz Me to the Grave

Le son de la première chanson sortie pour cet album, 90s Music, est plus électronique, et l'on retrouve ces petits beats des années 90 (elle voue un culte à cette époque, vous dis-je :þ). Je dois avouer que si la première écoute a été difficile car assez inattendu, j'ai appris à l'apprécier avec le temps. On retrouve cette présence très marquée de ces éléments dans d'autres morceaux de The Golden Echo, notamment dans Madhouse, sur laquelle on sent comme une influence de sa rencontre avec Prince.
Si on a beaucoup plus d'instrumentation synthétique que sur VOWS, on retrouve pourtant une constante avec des morceaux plus doux et plus chargés en émotions. La majorité de ces titres évoquent (bien évidemment) l'amour sous plusieurs formes, que celui-ci soit déjà avoué (Miracle) ou pas encore (Nobody but you), à la fois incompris et infidèle (Rescue Him), non partagé (As you Are) ou (on garde le plus beau pour la fin !) intangible (Love in High Places). Parmi ces morceaux figurent mes préférés : les très punchy Miracle et Nobody but You qui donnent une furieuse envie de danser ; Rescue Him qui est aussi très particulière de par sa composition rythmique et vocale mais assez enivrante, et As you Are, parfaite pour s'enfoncer dans la déprime (mais très belle, hein !).
Alors bien sûr, il n'y a pas que des chansons d'amour dans The Golden Echo, et ma préférée actuellement est très certainement l'excellente Goldmine (qui est finalement peut-être le morceau qui se rapproche le plus des compositions de VOWS).
Le seul titre auquel je n'accroche pas vraiment est Everylovin' Ya, que j'ai tendance à zapper assez facilement. Je n'ai pas évoqué Teen Heat, Carolina et Waltz me to the Grave, mais ces dernières sont également très agréables pour mes oreilles ;-)

Pour conclure, The Golden Echo est à mon sens un bon album, qui a sa petite place privilégié dans mon lecteur mp3. Dans un genre différent de VOWS, il y perd peut-être un peu en puissance -mais c'est surtout un question de sensibilité musicale-, et le moins que l'on puisse dire c'est que Kimbra n'est pas une artiste qui s’assoit sur ses acquis. Il est agréable de la voir évoluer, et les changements opérés entre ces deux albums est très intéressante ; je suis assez curieuse de voir (enfin... entendre !), ce qu'elle nous concoctera pour la suite !
En tout cas, pour les curieux, l'album est disponible à l'écoute sur Deezer, ici ! ;-)

mardi 21 octobre 2014

Critique Cinéma : Ninja Turtles

Il fallait oser, mais après l'excellent Gone Girl, je suis allée voir.... Ninja Turtles. C'est bien parce que j'avais promis ;-)




Ce n'est pas le film de l'année, mais il y a nettement pire.
Je pense qu'il est inutile de résumer Ninja Turtles, tout le monde connaît ;-)
Ceci dit, nous avons droit ici à une énième variante, qui parfois donne l'impression d'être plus centré sur April O'Neil que sur les tortues (j'imagine qu'il fallait bien rentabiliser la dose de Megan Fox, mais au moins elle est assez habillée dans le film, pour une fois :þ), ce qui est assez... affligeant !
Parce que oui, le temps d'image du coup, on le perd sur nos petites tortues ninja !
Cela dit, l'humour décalé est de mise, en particulier à travers de personnage et Michel-Angelo (on n'aurait pas deviné). Malgré tout, j'ai trouvé que ça ne parlait pas suffisamment de pizza, et j'ai eu du mal avec le choix visuel fait (elles sont laides les tortuuuues), en particulier pour Donatello (mon préféré T_T c'est quoi ce look stéréotypé de Geek des égoûts ? -_-). 


 non mais sérieux, quelle sale tête T_T

Quitte à faire des Tortues Ninja badass, j'aurais préféré quelque chose dans ce goût là :

 ah, c'est pas la classe là quand même ?!

Cependant, les scènes d'actions sont assez agréables,*SPOILER* même si Shredder se fait juste ridiculiser alors qu'il est censé être méga balaise, hmhm */SPOILER*, et elles ne font pas mal aux yeux (ça aurait pu, sachant que le film est produit par Michael Bay... !).
Pour résumer, c'est avant tout un film à voir pour se détendre, et surtout ne pas réfléchir :þ
(ceci dit, comme il y en a déjà un second en préparation, je rêve secrètement d'y voir une apparition de Krang... pour ceux qui ne se souviennent plus de lui... petit flashback :


ahahah, ce merveilleux Grumpy Brain \o/

Bref... la bonne chose, c'est qu'il m'a encore plus donner envie de revoir Gone Girl (et, grâce aux bandes-annonces, de voir Magic in the Moonlight, et Paradise Lost, et La Légende de Manolo... (oui tous ces films n'ont rien à voir les uns avec les autres :þ)

dimanche 19 octobre 2014

Critique Cinéma : Gone Girl

Depuis le temps que je l'attendais !
La bande annonce me donnait bien envie, depuis quelques semaines ; hier, je suis enfin allée voir Gone Girl de David Fincher !




Adapté du roman Les Apparences de Gillian Flynn, Gone Girl (dont le titre est le même que celui du roman en VO) met en scène un couple : Amy et Nick Dunne. Tous deux forment un couple parfait mais, le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, Amy disparaît. Nick signale la disparition de sa femme à la police, et une enquête est ouverte. Dès lors, l'image du couple se dégrade à la vue de tous ; le comportement de Nick semble inapproprié, des secrets et mensonges sont découverts... Qui est vraiment Nick ? Et qui est vraiment Amy ? A-t-elle seulement disparue, ou Nick a-t-il assassiné sa femme... ?

Note : il est difficile de donner un avis sans spoiler ou donner des pistes sur la trame de l'histoire ; par conséquent les propos qui suivent risquent d'être un peu flou pour ceux qui n'ont pas vu le film !

David Fincher mène d'une main de maître ce thriller psychologique. L'image est sublime, tout comme le sont les plans et séquences... mais on n'en attendait pas moins de M. Fincher ! On se laisse emporter par le courant de l'histoire de Gone Girl, et l'on se pose des questions sur les deux personnages principaux, qui sont bien moins lisses que ce qu'ils laissent paraître. Au jeu de duplicité de ce couple, chacun peut prendre son parti jusqu'à la révélation, qui a lieu vers le milieu du film. La seconde moitié ne manque cependant pas d'intérêt, loin de là. Les personnages principaux prennent une autre dimension et, en tant que spectateur, on se délecte de la direction des événements. 
Nos deux acteurs principaux sont terriblement crédibles dans leurs rôles respectifs. Ben Affleck est parfait en homme perdu (ou pas... ?), et Rosamund Pike habite totalement Amy ; sa gestuelle, son timbre de voix... tout nous convainc et fait d'elle cette femme au charisme fou, et en apparence parfaite en tout point.
Les secondaires ne sont pas en reste : l'officier Boney (Kim Dickens), Margo (Carrie Coon) et Tanner Bolt (Tyler Perry) sont excellents et apportent une touche nuancée puisqu'ils sont amenés à se poser les mêmes questions que le spectateur.

Je ne pense pas pouvoir en dire plus sans spoiler, mais il s'agit là assurément de l'un de mes films préférés de cette année. Totalement génial, bien ficelé, on ne voit pas les 2h30 de film passées (bien que celui-ci soit découpé en plusieurs phases distinctes). Le propos principal du film, les apparences sont parfois trompeuses, est mis en lumière par une mise en scène efficace et des acteurs qui se sont totalement appropriés leurs rôles.

Je terminerai par une citation des propos Nick au début du film, retranscrits du livre à l'identique dans le film et qui, je pense, résume non seulement parfaitement Gone Girl, mais *SPOILER ALERT* ont un impact et prennent tout leur sens à la fin du long métrage*/SPOILER ALERT* :



"When I think of my wife, I always think of her head. Like a child, I picture opening her skull, unspooling her brain and sifting through it, trying to catch and pin down her thoughts. What are you thinking, Amy? The question I’ve asked most often during our marriage, if not out loud, if not to the person who could answer. I suppose these questions storm cloud over every marriage: What are you thinking? How are you feeling? Who are you? What have we done to each other?
What will we do?"


(et maintenant, allez vite voir le film ! ;-) )

mercredi 15 octobre 2014

Critique Cinéma : Horns

Hier soir, après une journée bien chargée au travail, je suis allée voir Horns au cinéma avec Julien (qui décidément est mon accompagnant officiel :þ). La séance était un peu tardive, et en VF, mais pas le choix : le film n'est plus à l'affiche depuis aujourd'hui !


Il est assez difficile de faire un résumé de Horns sans spoiler, car le film est construit sur un mode anachronique. Mais, pour faire court, Iggy (Daniel Radcliffe) est accusé pour le meurtre de sa fiancée, la belle Merrin. Personne ne croit à son innocence, et Iggy sombre dans le désespoir... Un matin, il découvre que des cornes ont poussés sur son front, et que celles-ci ont pour pouvoir de faire révéler à ceux qui les voient leurs pensées les plus sombres. Iggy décide alors de d'utiliser cette aptitude pour retrouver l'assassin de sa belle...

Le moins que l'on puisse dire de Horns, c'est qu'il s'agit d'un film très particulier.
Au désespoir du personnage d'Iggy, ponctué par des phases de souvenirs -les siens ou ceux des autres personnes avec lesquels il rentre physiquement en contact-, se mêle un humour noir assez décapant et décomplexé. Tout y passe : drogue, sexe, violence... Pour donner un exemple, je classifierais Horns dans la même catégorie que Filth (qui est, quitte à me répéter, complètement génial dans son genre) même s'il est tout de même moins subversif. Le film n'est donc clairement pas pour toutes les oreilles ni pour tous les yeux, en particulier pour les personnes ophiophobes car quelques scènes abondent de serpents !
Alors, certains pourront penser : ok, des cornes et des serpents, ça sent le religieux à plein nez !
Alors certes, il y a une petite connotation de ce genre mais celle-ci habilement amenée finalement. En effet, Horns ne se contente pas d'un schéma manichéen mais apporte une réflexion sur la notion de bien et de mal puisque (entre autres) Iggy porte certes des cornes, mais il est innocent du crime qu'on l'accuse.
Quelques scènes méritent aussi une mention spéciale car elles sont assez mémorables, dont une, en particulier, avec des journalistes ;-) (je n'en dirais pas plus, mais de souvenir on retrouve en partie cette scène dans les bande annonce :þ).
Malgré tout, même si l'on rit bien, le film souffre parfois de quelques longueurs car le rythme est parfois inégal, mais rien de bien méchant. 
Horns est un bon film qui sort quelque peu de l'ordinaire. Néanmoins, si vous aimez l'humour noir et décalé, mais aussi le fantastique, vous pouvez aller le voir les yeux fermés !

samedi 11 octobre 2014

Critique cinéma : Sin City J'ai tué pour elle

J'ai pris un retard quelque peu considérable dans mes articles.
Il faut dire que, malheureusement (ou pas, à la réflexion), j'ai eu très peu de temps pour moi ces derniers temps. J'ai cependant eu le temps d'aller voir Sin City : j'ai tué pour elle, dimanche dernier.





Tout comme Caroline, avec qui je suis allée voir le film, j'avais un peu peur que ce deuxième chapitre ne soit pas aussi bon que le premier, tout d'abord au vu des critiques, mais également du fait de son exploitation (même si Orléans n'est pas un exemple très représentatif en ce qui concerne l'exploitation des films, A Dame to Kill For n'est resté que 2 semaines à l'affiche).

*Attention, cette critique comporte quelques spoils (minimes, mais quand même !)*
Heureusement, il s'avère que c'était une crainte injustifiée. Je peux comprendre toutefois comprendre la déception de certains, car la construction est un peu différente du premier opus. Le concept reste le même : une patte graphique très esthétique, des noir et blanc travaillés avec quelques éclats de couleurs, et le film est construit sur plusieurs histoires (comme le comics, en somme), dont deux que l'on pourrait qualifier de principales et qui gravitent essentiellement autour de personnages féminins (et ce n'est pas un mal loin de là !) : Ava, Nancy et, même si elle est un peu moins présente, Gail (Rosario Dawson ♥♥♥).


Mesdames... :þ



Ce qui, je pense, pourrait -ou a pu- déplaire à certains est le rythme du film, qui est assez lent (du moins plus lent que le premier film), et la diversité des featurettes car, finalement, l'histoire de Dwight (Josh Brolin) et Ava (Eva Green), et celle de la vengeance de Nancy (Jessica Alba), prennent une place considérable. Par conséquent, les aventures des autres personnages peuvent paraître un tantinet insipides alors qu'elles contribuent toutes, à leur échelle et sous plusieurs angles, à montrer la décadence de Sin City.
Je pense notamment à la scène d'ouverture, qui n'apporte rien en soi, si ce n'est le plaisir de retrouver Marv (Mickey Rourke) qui est décidément l'un de mes personnages préférés ; mais aussi à l'histoire -inédite pour le film- de Johnny qui, de prime abord, semble ne pas être d'une grande utilité. Mais celle-ci est en lien avec Nancy puisqu'elle souligne la cruauté sans égale de  Roark (personnellement, avoir réussi à rendre le sénateur encore plus antipathique qu'il ne l'était déjà, c'est assez brillant). Je dois tout de même avouer que je suis un peu de parti pris, puisque j'adore l'interprète de Johnny (ah, Joseph Gordon Levitt ♥).


parce que ces messieurs méritent leur petite image aussi ;-)




Je ne cite que ces histoires, mais on en retrouve bien sûr d'autres, insérées dans les trames de Dwight et Ava, Nancy, et Johnny. On retrouve dans ces dernières quelques acteurs dont les (courtes) apparitions tiennent presque du caméo tout en restant parfaitement crédibles dans leurs rôles respectifs. Parmi eux, je citerai Christopher Lloyd (génial en médecin dans la vieille ville), Ray Liotta, Lady Gaga et bien sûr Bruce Willis qui reprend le rôle de Hartigan.
Les personnages principaux et leurs interprètes sont tous très bons ; j'ai déjà mentionné Marv, bien sûr, et Gail (mes deux personnages préférés ♥) qui sont aussi classes que dans le premier film. Josh Brolin s'est assez bien approprié le rôle de Dwight à mon sens (et il a la tête de l'emploi je trouve, avec sa voix grave et son air mystérieux) et Eva Green est décidément très à l'aise dans les rôles de femmes fatales manipulatrices (ça lui va très bien d'ailleurs). Mention spécial tout de même à Powers Boothe qui est vraiment excellent en sénateur Roark, cet odieux personnage que l'on adore détester.

Pour résumer, vous l'aurez compris, je ne saurai que vous conseiller d'aller voir Sin City : j'ai tué pour elle, si ce n'est pas déjà fait. Et, si l'occasion se présente, profitez-en pour revoir le premier avant. Personnellement, je pense que je me ferai un marathon des deux à la suite lorsque ce deuxième opus sortira en DVD/Bluray ! A Dame to Kill For vaut largement le coup, et c'est assez regrettable qu'il n'ait pas aussi bien marché que le premier au box office, car il le mérite !