Bonjour à tous sur ce nouveau blog !
J'avais décidé de me lancer dans la rédaction d'articles sur Hellocoton, mais c'est finalement bien mieux d'avoir un espace un peu plus personnel. :þ (je conserverai quand même Hellocoton pour publier -en double- certains articles.
Je pensais depuis un certain temps à ravoir un blog et bien que l’envie ne me manquait pourtant pas, une question me taraudait : sur quels sujets pouvais-je bien me prononcer ? Écrire est parfois
pour moi un fardeau (oh, mon mémoire peut en témoigner…) et par peur de
ne finalement pas maintenir un certain rythme, j’ai finalement délaissé
l’idée d’écrire des articles. Mais finalement, est-ce bien nécessaire
d’entretenir un espace qui est aussi (un peu) personnel, régulièrement ?
Pourquoi ne pas écrire sous le coup de l’inspiration et des envies du
moment ? C’est aussi cette optique qui me (re)motive à taper ces lignes.
Mon blog se constituera donc majoritairement d’articles sur des sujets,
coups de cœur (ou gueule, qui sait) et envies du moment, qu’ils soient
geeks, culinaires, cinématographiques ou girly ! \o/
J’ai décidé de placer ce premier article
sous le signe des jeux vidéo, et plus exactement de la DLC Burial At Sea
- Episode 1 (Tombeau sous-marin en VF) de Bioshock Infinite.
Rappelons tout d’abord brièvement le contexte.
Dans cette DLC, nous retrouvons nos deux
protagonistes de Bioshock Infinite dans l’univers du premier Bioshock,
la ville sous-marine de Rapture. Booker DeWitt, qui est toujours ici
détective privé, est sollicité par Elizabeth – apparemment plus mature
que dans Infinite – pour retrouver une enfant, la petite Sally…
Avec Burial At Sea, le plaisir de reprendre les
commandes du jeu est bien présent. Elles sont toujours aussi intuitives au clavier et faciles à se remémorer. Les roues à choix multiples pour les armes et les vigors plasmides sont toujours présentes et facilitent un accès rapide à l'inventaire. Mais c'est surtout le fait de retrouver Rapture, magnifiée avec le
moteur graphique de Bioshock Infinite, qui est vraiment une expérience
plaisante. J'ai pris beaucoup de plaisir à arpenter la ville avant sa
chute, prêter une oreille aux conversations de ses habitants, voir les petites sœurs ou encore Sander Cohen (déjà bien allumé, il faut dire), mais aussi les locaux commerciaux de Fontaine, déjà engloutis et dévastés,
sous un nouveau jour.
En bref, c’est toujours aussi prenant de parcourir
l’univers de Rapture et de fouiller à droite et à gauche (se faisant,
j'ai dû mettre environ 4h pour finir la DLC en mode Difficile,
contrairement à d'autres tests qui ont mentionné 1h30 de jeu en ligne
droite).
Vous croiserez des petites sœurs au début de l'aventure.
Je ne m'attarderai pas sur le fait que le jeu ne
soit disponible qu'en VOSTFR, car j'avais joué à Infinite en VO et il en
va de même pour Burial At Sea (j'avais bien essayé en français, mais
autant dire que la voix française de Castle pour Booker, avec des
intonations qui ne correspondent vraiment pas au personnage à mon goût,
c'était dur ! D’ailleurs je m’excuse par avance si certains termes que
j’utilise dans cet article sont en anglais - j'indiquerai leur
traduction française lorsque je m'en souviens).
Je regrette tout de même
qu’on ne puisse pas faire défiler la transcription des enregistrements
audio dans le menu dédié (à moins qu’il ne s’agisse d’un souci sur mon
PC ?).
J’ai quand même noté quelques points noirs dans la
finition du jeu, ou plutôt devrais-je dire dans l’ « Infinitisation »
d’éléments qui ont quelque peu gâché mon immersion dans Rapture
(attention aux spoilers !) :
En premier lieu, on a l’utilisation des
modélisations des bouteilles de Vigors (toniques en VF) pour les
plasmides (bon ça, à la rigueur, ça pourrait passer) et des bouteilles
de Salts (cristaux en VF) pour l’Eve… et là, ça ne va pas du tout !
J’imagine que c’est de la fainéantise de la part d’Irrational Games,
mais lorsque l'on fait patienter plusieurs mois ses joueurs, on peut
quand même modéliser un injecteur de seringues d’Eve…
Le fait d'avoir
une bouteille convient à Columbia mais pas à Rapture, où l'aspect
« injection » renforçait le côté malsain de la chose et le comportement
de junkie des splicers. On a comme seule justification un enregistrement
de Suchong mentionnant Fink qui peine à convaincre, tant on aurait
préféré un lien avec le premier Bioshock.
Le deuxième point noir, c’est bien sûr le Skyhook
qui ne s’inscrit pas bien dans Rapture. Là aussi, on nous donne une
explication (un peu bancale aussi, d’ailleurs) pour justifier sa
présence. Certes, je comprends qu’il nous faille une arme sans munition
(surtout lorsqu’on débute la partie purement FPS avec 3 balles dans le
chargeur, ahah) mais j’aurai préféré quelque chose de plus rapturien,
qui soit plus en corrélation avec la mission principale (pourquoi pas
une clé anglaise, qui aurait servi à verrouiller les bouches d’aération
et auraient été un petit clin d’œil sympathique à Jack).
Il reste un troisième point noir dans l’infinitisation de Rapture, et c’est peut-être bien celui qui m’a agacé le plus, mais…
Attention, méga spoiler en vue !
Je n’ai aucun souci avec l’apparition de
failles de par la présence d’Elizabeth, mais lorsque la dite faille fait
apparaitre un patriote motorisé, là ça m’ennuie énormément, surtout
lorsqu’il est proposé dans le combat contre Big Daddy.
Eh oui, peut-être suis-je trop pointilleuse, mais
pour moi ce patriote tombe vraiment comme un cheveu sur la soupe ; non
seulement il ne s’intègre pas du tout au contexte et à l’univers (un
patriote d’une Columbia de 1912 conversationniste et ancrée dans un
aveuglement religieux apparaissant dans une Rapture de 1958 capitaliste
et libéraliste, seriously ?). Au moins, la présence des deux éléments
précédemment cités ont eu droit à un semblant de justification… même si
cette Rapture n’est peut-être pas tout à fait la même que celle de
Bioshock du fait des multivers, un peu plus de cohésion (et de
fan-service, on ne va pas mentir) auraient été les bienvenus.
J’avoue que mon ennui s’est en plus accentué car la
présence du patriote et des rails pour le Skyhook facilitent grandement
le combat contre le Big Daddy et le rend moins épique (sincèrement,
dans Bioshock premier du nom, je n’ai jamais battu M. Bubbles aussi
facilement que là…)
Tout cela peut sembler bien négatif, mais la DLC en
elle-même est très plaisante, elle peut paraître certes un peu
répétitive, surtout si l’on fait le parcours en ligne droite
(personnellement, j’ai tellement trainé que je n’ai pas vraiment eu ce
ressentiment). Elle remplit cependant bien son rôle de 1ère
partie et, pour une DLC assez –voire très– courte, l’histoire se tient
et est bien racontée à travers plusieurs éléments distillés tout au long
de l’aventure.
On retrouve ce plaisir de chercher et de trouver, par
rapport à la surface à couvrir, de nombreuses ressources (4 bouteilles
d’améliorations, 9 équipements et 14 enregistrements audio pour ma
part). La fin, même si on pouvait s’y attendre de par le développement
in game, surprend quand même un peu, et donne surtout envie d’attaquer
la partie 2.
En conclusion, malgré ses défauts, Burial At Sea a été à mon sens une
bonne expérience de jeu, même si elle aurait mérité d’être un peu plus
travaillée dans ses finitions.