samedi 20 septembre 2014

Live Report : concert de sukekiyo au Divan du Monde

Oh... mais !
Ce n'est pas une critique cinéma qui fait l'objet de ce nouvel article !
Ça change, non ? :þ

Hier soir, sukekiyo (dont j'ai parlé précédemment dans cet article) était en concert à Paris, au Divan du Monde (hm... Pigalle quand tu nous tiens...).
Appréciant énormément le premier album de ce side-project, j'étais curieuse quant au déroulement du concert tant les compositions créent une atmosphère particulière.
J'ai été heureuse de constater que cette ambiance a été restituée visuellement dans cette première tournée européenne -intitulée ameagari no yuushi-.
L'éclairage était assez sombre, dans les tons bleus et violets (avez quelques faisceaux lasers jaunes/vert anis), et Kyo était bien sûr particulièrement éclairé, avec un contraste assez marqué par rapport aux autres membres du groupe qui étaient plongé dans la pénombre (après, c'est assez normal puisque sukekiyo est avant tout le projet *solo* de Kyo). La salle du Divan du Monde, assez petite, se prête très bien à cette mise en scène minimaliste.

hop, une photo prise par le staff du groupe (merci Nora :þ)


Après une entrée dans la salle vers 19h30 et repérage des goods -que je n'ai pas achetés (mais si le bandana et le motif des t-shirts étaient sympa)-, je m'installe vers le fond de la salle car je n'ai pas vraiment envie de proximité et de chaleur humaine après une journée bien remplie au boulot (et sans compter que je dois reprendre le train pour rentrer).
Le show  débute avec destrudo, en SE. Un bon choix puisque l'instrumental permet aux membres de prendre place. Ces derniers respectent d'ailleurs les codes vestimentaires qu'ils ont instaurer au Japon : là-bas, il avait été demandé d'être tout de noir vêtus pour une ambiance "deuil"... ce que le public japonais a respecté par ailleurs. La consigne n'a pas été communiquée pour l'Europe mais une grande partie du public était habillé de sombres couleurs. Une autre consigne qui avait été donnée au public japonais lors du premier concert, et qui a été respecté depuis, était le calme et le silence. Là aussi, le public parisien a respecté ce souhait et a fait preuve de respect , ne s'autorisant qu'à applaudir à la fin de chaque chanson. Certes, il y avait de rares personnes qui n'étaient soit pas au courant, soit pensaient être à un concert de Dir en grey (ahah :þ) et n'ont pu s'empêcher quelques vociférations. Quelques unes tenaient de l'acclamation (la joie de découvrir les premières notes de zephyr ou in all weathers, eheh). Mais, à mon grand dam, certains de ces cris intempestifs ont eu lieu pendant kugui... alors déjà, c'est ma chanson préférée alors j'étais tristoune, mais en plus ce n'est VRAIMENT pas une chanson faite pour... bref */rage mode off*. Je tiens cependant à souligner que la grande majorité du public a été très respectueuse des règles, et ça fait réellement plaisir de le constater, surtout lorsqu'on a une plus grande expérience de concerts au Japon qu'en France (un jour, j'arriverais à dépasser le nombre de concerts vus au Japon, on y est presque !).  
Revenons à nos moutons ! Le groupe s'installe donc, le dernier arrivé étant bien sûr Kyo -coiffé d'un joli panama à bords très larges au passage-, avant de démarrer sur elisabeth addict. J'ai pu noter la setlist (j'avais un petit carnet prévu à cet effet, ahah ! Mais j'ai quand même revérifié le lendemain pour une ou deux chansons), que voici :

SE. destrudo
1. elisabeth addict
2. aftermath
3. latour
4. nine melted fiction
5. the daemon's cutlery
6. Nouvelle chanson

(petite pause) 
7. hidden one
8. zephyr
9. scars like velvet
10. hemimetabolism
11.  烏有の空 (uyuu no sora)
12. 304号室舌と夜 (304 goushitsu, shita to yoru)
13. vandal
14. 斑人間 (madara ningen)
15. 鵠 (kugui)
16. mama

(petite pause pour Kyo, les autres nous ont joué un morceau instrumental)

17. in all weathers


Les chansons s'enchaînent donc, quelques chansons calmes tout d'abord,  ce qui instaure définitivement cette ambiance calme mais sombre assez particulière, avant d'enchaîner en alternance entre chansons apaisantes et d'autres plus violentes, ou tout simplement à l'atmosphère dérangeante. Je pense notamment, parmi ces dernières, à des morceaux comme hemimetabolism ou uyuu no sora, qui sont bien représentatives du genre et se sont succédées très subtilement en concert, comme si elles ne faisaient qu'un. Si celles-ci sont déjà assez conceptuelles avec un petit côté effrayant dans l'album, elles prennent toute leur ampleur en live, entre les bruitages bizarres, les vocalises, les growls et la mise en scène. Comme je l'ai indiqué en début de post, la scénographie minimaliste se concentre presque exclusivement sur Kyo. Il en a pris pleinement possession et chorégraphié sa gestuelle en la calquant sur les paroles ou sur l'ambiance, s'emportant parfois jusqu'à nous ressortir son classique (enfin, classique, ça faisait longtemps qu'il ne l'avait pas fait me semble-t-il) "Mr. Bava" comme j'aime à l'appeler, et dont je ne suis pas spécialement fan, pendant hemimetabolism et uyuu no sora.
Le groupe a également réservé une petite surprise aux Européens, puisque nous avons eu droit à une nouvelle chanson, douce, vraiment magnifique. Et en petit bonus, comme lors de la tournée japonaise, nous avons également eu le droit à 304goushitsu, shita to yoru qui, même si elle est issue du premier recueil de poèmes de Kyo, s'intègre parfaitement au concept de sukekiyo. Pour les curieux(ses), on peut trouver des enregistrements de cette nouvelle chanson (et des autres) facilement sur le net (merci youtube).
Autre point majeur que je souhaite relever et non des moindres, le son ! Celui-ci était vraiment très bien réglé ; un tel réglage, qui plus est dans une petite salle, c'est vraiment excellent il faut l'avouer. Tout était parfaitement audible (et pourtant, il y avait un paquet d'instruments sur scène entre les guitares, basse, batterie, piano et contrebasse...), et même si j'avais mes boules quies pour le volume sonore (jamais de concerts sans !), tout restait limpide si je les enlevais (j'ai fait le test bien sûr :þ).
Je garde le meilleur pour la fin... Et que dire de la performance vocale de Kyo ? Eh bien, il gère parfaitement ses capacités vocales et s'en donne à cœur joie. J'avais déjà pu le constater lors de la dernière venue de Dir en grey en Europe, et aussi en visionnant en partie le dernier DVD live de Dir, mais il s'est énormément amélioré. Il maîtrise tout du bout des doigts, ne manque pas de souffle et sa voix ne part pas en vrille. Il faut dire, et c'est d'autant plus notable sur ce concert ; que les chansons d'IMMORTALIS s'y prêtent bien, mélangeant du falsetto, des cris suraigus et du growl avec des lignes de chant plus classiques.

EDIT : pour vous donner un petit aperçu de l'ambiance un peu particulière qui régnait dans la salle, voici une petite vidéo de zephyr du YT officiel ;-)


Pour résumer, c'était donc un excellent show, d'une grande qualité sonore et vocale mais aussi visuelle, et qui offrait diverses sensations (parfois contraires certes, mais toujours appréciées).
J'avais un peu peur avant de me rendre au concert qu'une partie du public ne vienne que pour Kyo (parce que Kyo, c'est Dir en greyyyyyy) sans se soucier ou même comprendre le concept qu'est sukekiyo. Fort heureusement, ce n'était qu'une crainte infondée ! Je pense que l'optique du groupe a bien été saisie, ça s'est ressenti sur l'ambiance général et ça a contribué à rendre le spectacle encore plus immersif. Un seul petit noir , c'est les personnes grandes qui se mettent devant les gens petits comme moi T_T, s'il vous plaît, un peu de compassion ! (snif, (mais bon, ce n'est pas propre à ce concert, j'ai toujours ce problème...)
Je conclurai en vous disant que, si sukekiyo revient en Europe dans le futur, je retournerai les voir les yeux fermés ! :-D

dimanche 14 septembre 2014

Critique cinéma : Expendables 3

Eh oui, je l'avais promis, et je l'ai vraiment fait !
Hier soir, je suis donc allée voir Expendables 3 avec Julien, qui était très impatient de voir le film (n'est-ce pas ? :þ).
Et finalement, ce n'était pas une si mauvaise chose...


Je le savais -mais Julien me l'a rappelé :þ-, j'ai dû laisser mon cerveau rangé dans un coin avant d'entrer dans la salle obscure.
Car, comme de coutume, le but d'Expendables 3 n'est pas d'avoir un scénario recherché. On retrouve un casting de gros bourrins pour cette suite, avec quand même quelques nouveaux, des petits bleus en quelque sorte ! D'ailleurs, ces derniers ne me disaient rien, mais en jetant un œil à leurs carrières respectives cela n'a rien d'étonnant (2 sont des pros en sports de combat -comme c'est étonnant-, un autre est tout droit sorti de Twilight -ouch, ça fait mal- et le dernier a surtout fait des apparitions dans des séries)... Bref !
Ces petits nouveaux, mais surtout les "anciens", s'en donnent à cœur joie. Le ton est donné dès la première scène où le personnage de Doc, incarné par Wesley Snipes, est introduit. Ça castagne, ça explose et ça vole dans tous les sens. Les personnages se vannent dès que l'occasion se présente, et quelques-uns de ces pics font même allusion à de véritables événements dans la vie des acteurs, comme par exemple *SPOILER* l'allusion à l'incarcération pour fraude fiscal de Wesley Snipes *FIN DU SPOILER). Le tout se déroule dans une ambiance assez bon enfant, on en a plein les yeux et c'est en fait assez plaisant.
Eh oui, je l'avoue, j'ai apprécié et passé un bon moment ; on rit et on se détend. Expendables 3 n'a pas la prétention d'autres films d'action et c'est une qualité qu'il faut lui reconnaître. Le scénario n'est qu'un prétexte et c'est revendiqué presque explicitement, contrairement à d'autres films d'action qui essaient d'avoir un scénario travaillé et voire d'être moralisateurs (hmhm... Transformers -_-;;; ). 
De plus, les scènes d'actions, soit 99% du film, sont lisibles. Pour une fois, j'ai réussi à tout suivre dans les enchaînements de cascades, de balles et d'explosions, et c'est également agréable de ne pas sortir du cinéma avec une migraine ophtalmique (surtout quand on a oublié ses lunettes !).

Pour résumer, je conseille ce film pour un vrai moment de détente et de relâchement intellectuel :-D
Il faut avouer que ça fait du bien de temps en temps ! XD

Pour terminer ce post, j'avais évoqué dans ma dernière critique le fait que plusieurs films me tentaient. J'ai refait un petit tour d'horizon des films à sortir jusqu'au mois prochain, et voici une petite liste non exhaustive des sorties qui me tentent bien :
- Sin City : j'ai tué pour elle (17/09)
- Pride (17/09)
- Get on Up (24/09 ; bon, seulement s'il est diffusé en VOST, parce qu'un biopic de James Brown en VF... non merci ! ^^; )
- Horns (01/10)
- Gone Girl (08/10)

J'espère que j'aurai le temps de tous les voir ! Si tout va bien donc, RDV la semaine prochaine pour la prochaine critique (qui sera probablement accompagnée de critiques musicales !).

jeudi 11 septembre 2014

Critique cinéma : LUCY

J'ai mis un peu de temps à publier cette critique car, même si j'avais tout en tête, le temps m'a manqué pour rédiger ! Mais c'est pour une bonne cause car j'ai trouvé un emploi, et je suis contente d'avoir des journées bien remplies ! :-)

Enfin bref, ma vie privée n'étant pas le sujet de ce blog, entrons dans le vif du sujet !
Dimanche soir donc, je suis allée voir LUCY (et comme d'habitude j'ai réussi à emmener un ami avec moi huhu, si tu me lis bon promis je t'accompagnerai voir Expendables pour compenser :þ).
La bande annonce m'avait paru sympa (ce qui est un bon point, surtout quand je repense à Transcendance...), et puis je voulais voir ce que Besson pouvait nous présenter cette fois-ci.


Lucy est étudiante, en Thaïlande. Elle devient -malgré elle- une mule pour un transfert d'une nouvelle drogue de la pègre locale.
Cette drogue va s'infiltrer dans son organisme et tout changer : Lucy prend petit à petit pleine possession du potentiel de son cerveau. Elle le "colonise" et se retrouve dotée de capacités extraordinaires.

Le scénario ne casse pas trois pattes à un canard, c'est le moins que l'on puisse dire. Ceci dit, Luc Besson applique sa recette traditionnelle et ça marche plutôt pas top mal, même si j'ai sérieusement plusieurs fois pensé à Mozinor pendant le film. Mais, contrairement à ce qui est dit dans le sketch, le personnage de Scarlett Johansson n'a pas besoin d'être protégé et qu'elle ne pète pas la gueule à un gros black mais à des thaïlandais, ahah.


(je remets quand même la vidéo de Mozinor pour le fun :-þ).



Plus sérieusement, le véritable problème, je pense, est que le film est limite traité sérieusement, ou en tout cas le laisse pensé, de par la présence du Pr. Norman, personnage incarné par Morgan Freeman, alors que ça reste de la science-fiction à 100%. Bon, je ne m'y connais pas du touuuut n'étant pas scientifique, mais l'utilisation des10% uniquement du cerveau c'est complètement faux hein...




Résultat, même si j'ai passé quand même un moment qui n'est pas vraiment désagréable, j'ai eu quelquefois quelques moments de questionnements à base de "WTF this ?! WTF that ?!", et à m'interroger sur la nécessité d'un telle fin. Sans spoiler, je peux dire que j'ai trouvé celle-ci un peu trop poussée dans le délire, et en en reparlant en sortant du ciné, j'en riais encore (un peu jaune).
Ceci dit, et j'insiste sur ce point, c'est beaauuuuuucoup mieux que Transcendance (oui, je le démolis encore un peu au passage ce film, je sais)...

J'espère pouvoir écrire une prochaine critique ciné bientôt (plus positive, espérons-le !).
Dans les films prévus, entre autres, le prochain Sin City (j'ai hâte !), mais peut-être des films un peu différents aussi, pour changer.
RDV au prochain article !