dimanche 31 août 2014

Critique cinéma : Les Gardiens de la Galaxie

Me voici de retour, après quelques semaines de vacances au Portugal !
A peine de retour et, déjà, je me suis rendue au cinéma.
Cette fois-ci, je suis allée voir un des blockbusters de cet été (oui, encore un :þ), les Gardiens de la Galaxie ! (et j'ai des amis gentils qui m'ont attendu pour aller le voir, merci ! o//)




Peter Quill -alias Star Lord- fait partie des ravageurs, un groupe de voleurs. Il a été employé pour dérober l'orbe, un mystérieux artefact. Peu soucieux de ses engagements auprès des autres mercenaires de son groupe, il envisage de revendre l'objet et de s'enrichir seul. Ce qu'il ignore, c'est que non seulement sa tête est dès lors mise à prix, mais que l'orbe et la puissance qu'il renferme est également l'objet de convoitise de Ronan l'Accusateur, qui ne souhaite que destruction.
Quill sera alors poursuivi par Rocket et Groot, chasseurs de prime, et Gamora, à la recherche de l'orbe pour Ronan. Tous les 4 se feront cependant arrêter et seront emprisonnés. Ils devront faire alliance en prison - où ils seront rejoint par Drax le Destructeur - afin de s'évader. Une alliance qu'ils maintiennent lorsqu'ils apprennent le véritable pouvoir contenu par l'orbe, et ainsi empêcher Ronan de semer le chaos dans la galaxie.

Vous l'aurez compris, c'est un scénario somme toute très basique pour ce film de super héros Marvel.
Néanmoins, les Gardiens de la Galaxie a le mérite d'avoir un assez bon potentiel comique, et ce dès le début (la première scène où apparaît Quill adulte donne le ton). L'humour n'est pas trop lourd (à part, pourront dire certains, un petit running gag lié à un personnage, mais ça reste très mignon), ce qui est également assez appréciable. Et autre chose importante, pour une fois tout ce potentiel n'est pas présent dans la bande-annonce !
Le film a cependant quelques longueurs, mais on passe globalement un bon, voire très bon moment entre les vannes bien placées et les moments de bravoure. J'ai aussi beaucoup aimé le soin apporté au design des personnages, en particulier Ronan et Nebula (les méchannnnts), Lee Pace et Karen Gillan sont vraiment méconnaissables.
(et puis je dois dire que, quand même, la dernière que j'ai vu Lee Pace, il était Thranduil alors forcément, passer de ça à ceci... ça laisse rêveur :þ).
Mention spécial aussi à Rocket et Groot, le duo infernal (mais en même temps si mignon \o/) même si, comme d'habitude je n'ai pas pu profiter des voix de Bradley Cooper et Vin Diesel, VF à toutes les séances oblige... (on se rattrapera sur ce point plus tard !).


Je terminerais cette note sur un dernier point positif à mon sens : l'Awesome mix vol.1 de Quill la bande originale qui comporte des morceaux d'anthologie des années 70, que du bon !
D'ailleurs, comme je suis d'humeur à partager, voici un petit lien pour vous faire profiter de ce bon son :-) 

vendredi 1 août 2014

Critique cinéma - La planète des Singes : l'affrontement (et petit interlude musical)

Comment ? Aurais-je menti, mon précédent article n'était-il donc pas le dernier avant le hiatus estival !? Eh bien, il faut croire que non ! Je pensais que (malheureusement) Transformers serait mon dernier film vu au cinéma avant 3/4 semaines mais il n'en est finalement rien !
Jeudi soir, je suis allée voir La Planète des Singes : l'Affrontement avec des amis. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il cartonne au vu de la file pour la séance (même à 22h00 !). Alors, en vaut-il la peine ? 



L'histoire se déroule dix ans après les événements relatés dans La Planète des Singes : les Origines. On retrouve César, qui est à présent père et chef d'une grande tribu, ou plutôt de ce qu'il considère comme une grande famille de singes devenus très intelligents (et leur descendance) grâce au virus ALZ-113.
Les hommes, eux, n'ont pas eu autant de chance. Décimée par le virus, très agressif sur l'homme, la population survivante vit recluse et lutte pour survivre avec les moyens du bord.
Cette dernière se retrouve bientôt à cours d'électricité et un groupe, mené par Malcolm, osera s'aventurer jusqu'au Muir Wood National Monument afin de générer de l'électricité grâce à un barrage. Malheureusement (ou pas), la petite compagnie se heurtera aux singes, avec lesquels il faudra négocier.
Derrière une trêve et une paix fragiles se cachent tensions et menaces ; la relation entre les hommes et les singes est sur le fil rouge de la guerre...

Globalement, j'ai bien aimé ce deuxième opus, même si j'ai préféré le premier qui était assez fort sur le point de vue psychologique. Ceci dit, l'Affrontement reste un très bon film. On s'attache énormément à César et à son côté humaniste (ahah). Il est bon et sage, un modèle en somme. Le personnage a mûri et, même si son souci premier est de protéger son peuple, il garde des hommes une image teintée de nostalgie, on sent que Will lui manque (*verse une petite larme*). J'ai vu le film en VF (pas de VO par chez moi...), mais j'aurais aimé entendre la performance vocale d'Andy Serkis, qui semble assez impressionnante d'après les dires. En tout cas, le personnage de César fait à lui seul presque tout l'intérêt du film, en particulier pour ses interactions avec Koba (le singe mutilé par différents labos du premier film, vous vous en souvenez ?), son fils, Yeux Bleus, et Malcolm.
J'ai aussi apprécié la façon dont était traitée la survie des humains, regroupés et confinés dans une tour pour se sentir plus en sécurité, ainsi que les décors post-apocalyptique de San Francisco (en fait, je dois avouer que c'est parce que ça m'a terriblement fait penser à The Last of Us. Par conséquent, mon point de vue sur la chose est complètement biaisé :þ).
En parlant de décors, celui du village des singes est également magnifique, dans un genre différent.

Pour moi, le seul point noir réside dans les scènes de guerre, qui ne m'ont pas entièrement convaincue... Ou plutôt devrais-je dire une scène en particulier, qui aurait pu avoir plus d'impact si elle avait été filmée autrement. (SPOILER : cette fameuse scène, c'est celle où Koba prend possession du char d'assaut. L'angle de la caméra... on se croirait dans un jeu vidéo et cet angle de vue est assez déplaisant... j'ai ri jaune, intérieurement...).

Dans tous les cas, le film permet d'avancer dans la compréhension des événements qui ont conduit à ce que l'on connait dans la Planète des Singes (et là, je pense plus au livre de Pierre Boulle qu'aux films !).
Aussi si vous ne l'avez pas vu, je vous le conseille vivement ! (et Les Origines aussi, si vous ne l'avez pas vu ; et même si vous l'avez vu d'ailleurs ;-) ).



Cette fois-ci, je vous quitte réellement pour prendre des vacances méritées ! Pas de critique ciné ou autre pendant 3 à 4 semaines.
Mais avant de vous quitter pour cette pause estivale, je vous laisse avec une des nouvelles chansons de Kimbra, mon coup de cœur musical du moment !
J'apprécie beaucoup cette artiste et j'attends avec impatience son nouvel album The Golden Echo qui sort bientôt *0* (mais pas en Europe, snif T_T). Quelques chansons ont été révélées avant la sortie, et Nobody But You tourne pas mal en boucle chez moi en ce moment. C'est rythmé, avec un refrain bien punchy et aussi, comme d'habitude, un travail intéressant sur la partie vocale ! Bref... enjoy :-)