vendredi 3 juillet 2015

Live report : Lenny Kravitz à l'Olympia

On enchaîne les articles !
Après une période creuse, il fallait bien ça :-D

Mardi dernier, je me suis rendue au concert de Lenny Kravitz à l'Olympia ! 


L'homme n'avait pas joué dans cette salle depuis 17 ans, mais en plus c'est LA salle où il a fait son premier concert en France (cestluiquiladitcestpasmoi!). Autant dire, il s'agit là d'un lieu assez significatif !


Mais avant d'en parler plus longuement, parlons de la première partie du show, assurée par Faada Freddy !
 

Faada Freddy, c'est un mélange de folk, soul, rhythm and blues et de gospel, le tout en acoustique. Muni de sa guitare sèche, il nous a présenté dans un esprit très communicatif quelques morceaux de son album, Gospel Journey.
Des chansons très sympas, interprétées avec passion, et avec donc le côté acoustique qui est toujours assez impressionnant en concert. Mais l'artiste sait également s'y prendre pour chauffer la salle, sollicitant le public à participer aux chansons de sa compositions, aux reprises de I need a Dollar et No Woman no Cry, et aussi avec un petite interlude improvisée sollicitant l'arrivée de Lenny Kravitz !
Ayant apprécié sa prestation, je vais garder un œil (et surtout, une oreille) attentif à Faada Freddy (et hop, le petit ajout sur la playlist du moment au passage !)

après un petit entracte de 20 45 minutes, durant lequel on a pu voir le Johnny national s'installer dans le carré VIP, le show commence enfin, à 21h30 !
Je ne me souviens pas exactement de la set-list, tout du moins de l'ordre exact des chansons, mais ça peu de choses près, nous avons eu droit aux morceaux suivants :

1. Frankenstein
2. Dirty White Boots
3. American Woman
4. It ain't over 'til it's over
5. Dancin' 'til dawn
6. Sister
7. Always on the Run
8. Mr Cab Driver
9. I belong to you
10. Let love rule
11. Are you gonna go my way

Rappel :
12. Fly away
 

Le groupe s'installe, et Lenny arrive, en jeans, t-shirt, petite veste et lunettes de soleil. Il abandonnera d'ailleurs rapidement les deux derniers éléments au vu de la chaleur ambiante. Et le concert commence sur les chapeaux de roue avec Frankenstein ! Seule chanson de Strut jouée avec Dirty White Boots, j'ai vraiment apprécié d'entendre en live ce morceau qui est l'un de mes préférés sur le dernier album (avec Sex) ! Le public accueille alors Lenny avec des affichettes "Welcome Lenny", idée mise en œuvre par les membres très sympathiques de Lenny Kravitz Online, qui ont distribué le précieux document (oui précieux, car c'est à présent un souvenir ! :3) durant l'après-midi dans la queue. Le chanteur est d'ailleurs visiblement touché par ce geste ! *séquence émotion on*
L'ambiance s'instille ainsi tranquillement lors des trois premières chansons, le public se chauffe encore un peu plus et, après American woman, Lenny salue Johnny Hallyday et annonce la couleur : "Now we can start !" ; bah oui, les trois premières chansons n'étaient que l'échauffement bien sûr ! :þ
Et c'est donc parti pour de bon ! Dans le public, nous chantons, dansons, sautons... et apprécions aussi les moments, enfin LE moment un peu plus calme avec Sister, dans une version un peu similaire à celle de Bercy, rallongée et avec un solo de guitare à tomber.
Always on the Run était totalement déjantée et pêchue, Lenny laissant la part belle à ses musiciens qui enchaîneront des solos enflammés ! D'ailleurs je leur tire mon chapeau, parce que jouer des solos tels que ceux qu'ils ont joué, avec cette chaleur, ça doit demander une sacrée énergie et une bonne endurance ! En parlant de température, Lenny nous gratifiera lui-même d'un "yeah, it's fucking hot !", c'est dire... ! 
L'ambiance atteint son paroxysme avec les dernières chansons (forcément), en particulier Let Love Rule durant laquelle notre beau brun ira se joindre au public puis rejoindra le Johnny national au balcon, dans le carré VIP, pour lui porter hommage tandis que le public scandera "Leeeeeettttt... Looooooovveeeee.... RuuuuuUUuuuullle ! We've got to let love rule !!!" en boucle. Malgré ces efforts, ce public en transe puisera encore de l'énergie (c'est l'adrénaline, ça aide ! ;-) ) pour danser et sauter au son d'Are you gonna go my way puis pour le rappel, qui aura lieu après une (très) courte pause de 5 minutes (à peine, comme à Bercy) sur Fly Away. 
Enfin, Lenny Kravitz et le groupe salue le public, et après des remerciements et lancers de médiators et baguettes, nous quittent. Tomber de rideau, c'est déjà la fin de ce live endiablé de 12 chansons "seulement", mais qui aura duré 2 heures intenses.
Le public, encore grisé par l'expérience vécue, aura du mal à quitter l'Olympia : dans la fosse, ça traîne, ça discute, et l'on ressort tout doucement, prenant le temps de savourer encore pendant quelques instants les relents auditifs en se dirigeant vers la boutique avant de quitter enfin cette scène mythique qu'est l'Olympia.

Pour conclure, l'Olympia, qui dégage un côté plus intimiste que les très grandes salles, et la proximité de Lenny Kravitz avec son public, rendent ce concert un (gros) cran au-dessus de celui de Bercy, qui était pourtant déjà excellent. 
Inutile d'en dire plus, vous l'aurez compris, ce live était un merveille !!

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