mercredi 1 juillet 2015

Cinéma : beaucoup d'émotion avec Vice Versa !

Ahah, quelle pointe d'humour dans le titre de ce post ! (ou pas... ^^;)
Enfin... vous l'aurez compris, je suis allée voir (avec mes neveux \o/ ) Vice Versa, le dernier Pixar, au cinéma !

Avant de vous en parler, je voudrais faire un petit encart sur le court-métrage qui le précède : Lava.


LAVA raconte l'histoire de Uku, un volcan chantant l'amour, bien que lui-même soit seul...
Sa chanson, le volcan sous-marin Lélé (ahah, vous comprenez maintenant... ! XD) l'entend pourquoi, et elle ne souhaite qu'une chose, rencontrer celui qui chante de cette si belle voix.

Vous l'aurez compris, LAVA est une histoire d'amour chantée (et exclusivement chantée), sur un air de Ukulélé, très poétique. Tout le monde n'y trouvera peut-être pas son compte, mais j'ai trouvé le court-métrage très mignon, et en nous prenant ps les sentiments, un bon choix introductif à Vice Versa !


Vice Versa donc ! Le film met en scène les émotions de Riley, Joie, Tristesse, Dégoût, Peur et Colère, qui gèrent le Quartier Général des émotions et des souvenirs de la jeune fille de 11 ans. Un grand bouleversement dans la vie épanouie et joyeuse de Riley -un déménagement-, ainsi qu'une "dispute" entre Joie et Tristesse, vont tout changer dans cette vie gérée jusqu'à ce jour d'une main de maître par Joie...

Sans trop en dévoiler sur l'intrigue, qui reste pourtant assez simple et accessible, je peux dire que Pixar nous enchantent encore une fois avec un film très émouvant (heureusement pourrait-on dire, au vu du sujet... !). L'élément perturbateur principal de l'intrigue, un déménagement dans une ville à mille lieux du foyer d'origine, permet d'aborder tous types d'émotions (même si celle-ci ne sont pas personnifiées, elles sont présentes à travers les personnages), mais surtout montrer le passage d'un âge à un autre. Riley a 11 ans, c'est une enfant au bord de l'adolescence vivant très mal son déménagement à San Francisco qui, de plus, ne se réalise pas dans des conditions optimales.
Sans qu'elles le réalisent, c'est ce déménagement qui enclenche la dispute entre Joie et Tristesse qui les éjectera du quartier général - <SPOILER>Tristesse ne pouvant s'empêcher de "détraquer les souvenirs" en les rendant tristes - preuve que Riley est en partie elle-même inconsciente de son désarroi</SPOILER> - et les faisant s'aventurer dans l'esprit de Riley.
Cette nouvelle étape de la vie de Riley est remarquablement mise en scène dans la représentation, très allégorique au passage, de l'environnement cervical avec, certes, le Quartier Général, mais également -et surtout-, sa représentation de l'esprit humain, dont les décors sont magnifiques, avec ses "îles de personnalités", le "train de la pensée, le "studio des rêves" ou encore le subconscient où sont enfermées les peurs les plus profondes.

Vice Versa jongle et joue incroyablement bien avec tout cela et se révèle donc un film très émouvant et juste, dans lequel, pour une fois, les adultes s'y retrouveront peut-être plus que les enfants car après tout, on aura plus de facilité à se reconnaître dans les types de situations présentées avec un regard parfois nostalgique ou une sensation - en tout cas - de ressenti ; et c'est là la magie et la force de Pixar :-). Les enfants apprécieront néanmoins le film (preuve en est avec les neveux qui ont a-do-ré, "c'était trop bien !"), mais qui n'auront pas cette deuxième lecture que pourront avoir les adultes.
Bref, allez vite le voir :-D

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